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CXXIII.

Foy d’entre le Seigneur et le vassal.

Entre les Seigneurs et leurs hommes foy doit être gardée, et ne doit l’un faire force à l’autre.

Licet vassalli homines nostri dicuntur, quia tamen propriè eâ appellatione servi vocantur, non tan eos quiquid à nobis jure feudi possident homines esse nostros quam nobis dominium debere, que vox hominii concinnior est, quam homagii :Le Févre , l. 3. c. 1.

Mr le Le Févre a fait un long discours, pour prouver que les Feudistes se sont persuadez mal à propos, que les conventions entre le Seigneur et son homme se faisoient par l’usage des sefs, et qu’à cette occasion ils se sont servis des termes de Seigneur, et d’homme, et sur ce sujet, il rapporte l’origine du Seigneur et de ses hommes, que le lecteur pourra voir en son Traité des fiefs, l. 3. c. 3. de l’origine de ces mots, Seigneur et vassal : voyez le même, l. 2. c. 2. et 3. et en ses preuves des devoirs reciproques entre le Seigneur et le vassal, idem, l. l. c. 14.