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Depuis lequel temps nous auroient été presentées autres Lettres Patentes du Roy, desquelles la teneur ensuit.
HENRY par la grace de Dieu Roy de France et de Polo gne. a nos Amés et Feaux Maistres Jacques de Bauquemars Conseiller en nôtre Conseil privé et premier President es nôtre Cour de Parlement à Roüen : Hemery Bigot aussi President, Roüert le Roux, et Matian de Martiel. os Conseil-ers en icche : Salut et dilection. Nous vous avons et le deux de vous en l’absence des autr. Spar ros Lettres Patentes données à Blois le vingt deuxième de Mars dernier passé, gnées de nôtre main, commis et députez pour la reformation et redaction par écrit des Coûtumes tant Locales que Generales de nôtre pays de Normandie : mémement vourdit Bigot étant lors nôtre premier Avocat General en nôtredite Cour, depuis lequel temps nous vous anrions pourvû audit Estat de President. Et dautant que nons avont oûjours voulu et entendu, voulons et entendons que vous Bigot, soyez l’un de ceux qui vaqueront au fait de ladite commission, et qu’aussi l’un de nos Avocats Genéraux y nssiste pour l’occurrence des cas qui y pourroient survenit, touchant et concernant rôtre interest : nous avons pour cét éfet choisi et é-d, commis et député, commettons et dépus tons de nôtre propre mouvement, certaine fcience, pleine uissance et autorité Royale, par ces presentes nôtre Amé et Feal Maître Guillaume Vanquelin nôtre premier et anien Avocat en nôtredite Cour, par la pronotion de vous-dit Bigot à l’Estat de President, pour avec celuy ou ceux de tous nos Presidens et Conseillers qui vacqueront au fait de ladite Commission, assister et vacquer par ledit Vauquelin au fait d’icelle, tout ainsi que vous, Bigot, eussiez fait en sadite qualité de nôtre premier Avocat en vertu de nosdites ettres de Commission à vous adressantes, et comme ledit auquelin pareillement eût fait si en icelles il eût été specialement nommé, commis et dépuié : Car tel est nôtre plaifir.
Donné à Paris le vingt. et unième jour de Février, l’an de race Mil cinq cens soixante et dix huit : Et de nôtre Regne fe quatrième.
Signé, HENRY.
Et plus bas par le Roy. FIZES. Et Séellé sur simple quenë de cire jaune.
Auquel Mandement et Commission lesdits Baillifs, leurs Cientenans et autres Officiers n’auroient peu promptement satisfaire, pour les difficultez qui s’étoient presentées tant faire la convocation des personnes requises de toutes les Vicomtés de chacun Bailliage suivant nôtre Mandement, que en la redaction des Articles de ladite Coûtume, dautant qu’ele n’avoit été jamais redigée, et que la pluspart de ce quiest écrit dans l’ancien livre Coûtumier, étoit abrogé et antiqué.