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CCVI.

Le seigneur peut détourner l’eau courante en sa terre, pourueu que les deux riues soyent assises en son fief, et qu’au sort ir d’iceluy. il les remette en leur cours ordinaire, et que le tout se face sans dûs mage d’autruy.

Summo jure nul ne doit changer le cours des riuieres : toutesfois on le tolert pour le seigneur feodal és cas ou nul n’en est interessé. Ulp . in l. 1. ff. ne quidin sum, publ. Plerosque, inquit, scio prorsus slumina auertisse alueosque mutasse dum prediis suis consulunt, oportet enim in huiusmodi rebus vtilitatem et tutelam facientis spectari sine iniuria vtique accolarum. Mais sçauoir si vn vassal tenant en roture peut châger le cours d’vne riuières La Coustume le permettant au seigneur semble le deffendre aux autres, parce que le seigneur y peut estre interessé en ce que ce changement pourroit apporter de la confusion et trouble en la reconnoissance des héritages et par la luy faire perdre ou égarer ses rentes et redeuances.

a ioindre que le vassal n’estant que seigneurvtile il n’est pas supportable qu’il apporte vn si notable changement à l’héritage.