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ARTICLE DCX.

T Out mur & paroy auquel sont construites armoires, fenêtres ou corbeaux, attribuent le mur à celui du côté duquel sont lesdites armoires ou fenêtres, sinon en cas qu’il s’en trouvât des deux côtez, auquel cas ledit mur est censé métoyen.

Mur & Paroy sont mots synonimes dans notre Coûtume.

Tout inur est censé mur métoyen ou commun, lorsque de deux côtez il y a armoire, fenêtre ou corbeau ; & lorsque l’armoire, fenêtre où corbeau n’est que d’un côté, le mur appartient à celui des deux voisins, qui à l’armoire, fenêtre ou corbeau de son côté ; & en ce cas le mur n’est point commun ni me-toyen.

Des filets faits de pierres en un mur, peuvent encore dénoter si un mur est métoyen ou non ; car s’il y en à des deux côtez, le mur est censé métoyen ; s’il n’y en a que d’un côté, le mur est réputé appartenir au voisin du côté duquel sont les filets, à moins qu’ils n’eussent été faits & construits en fraude, ou qu’il n’y eût titre au contraire.

Les armoires, fenêtres, corbeaux & files sont ordinairement de pierres de taille.

Un fossé est censé appartenir à celui du côté duquel est le jet de la terre, mais si le jet est des deux côtez, ou qu’il n’y ait aucune apparence de jet, le fossé est réputé commun, le tout néanmoins s’il n’y a titre au contraire.

Une haye appartient à celui sur le fond duquel elle est plantée ; mais si celui qui prétend la haye ne justifie pas qu’elle soit plantée sur son héritage, elle est réputée commune.

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