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ARTICLE VIII.

Irem. Pour ce que plusieurs maux, meurdres & incenveniens se sont ensuivie à l’occasion de ce que plusieurs à qui il n’appartient, portent ares, arbalestes, hallebardes, piques, voulges, épées, dagues & autres bâtons invasibles, Nous avons deffendu & deffendonsà tous, de quelque état ou condition qu’ils soient, qu’ils ne foient si osez ni si hardis de porter aucuns desdits Bâtons, sinon nos Officiers, Gens Nobles & ceux de notre Ordonnance & à nos Gages, sur peine de prison & de sorfaicture desdits Bûtons, & d’être griévement punis, sinon toutefois ceux qui sont ës lisieres de la Mer qui les porteront pour la tuision & deffense du Pays.

Et outre avons défendu & deffendons que nul Noble, personne, ni autre de quelque état ou condition qu’il soit, n’entreprenne faire assemblée ou congrégation de gens ou mauvais garçons, prendre ou piller sur le Pays, & si au-cuns étoient trouvez faisant le contraire aprés la publicarion de ces Presentes, Nous voulons & ordonnons qu’ils soient prins, appréhendez & punis griévement par nos Juges ordinaires, pour être exemple à tous autres ; & que pour ce faire, nos Capitaines & Gendarmes, tant d’Ordonnance que de Mortepaye soient tenus incontinent, que par nos Juges & Officiers en seront requis faire apprehention des malfaicte, 1s & des transgresseurs de nos Ordonnances, qu’ils accom-pagnenr & aident à nos Juges & Sergens, pour l’accomplissement de Justice : & ce sur peine de perdre leurs Ordonnances, d’être déclarez rebelles à Justice, & autrement griévement punis.