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⸿ Quant a aucun est eschau l eritage son pere ou son aiel. se il ia freres qui soient du lignage a celui de qui l eritage descent. le fieu doit estre baillie au puisne si enfera autretant parties comme il sunt principax parchonniers. selon la costume del pais.
En l’Eschiquier de Pasques, à Falaise, l’an mil II C et XVI, il fut jugié que se aucun
En l’Eschiquier de la Saint Michel, tenu à Falaise en l’an mil II C XVII, pour obvier à la fraulde et à la malice qui se pevent faire ès femmes des grans seigneurs qui sont et demeurent grosses aprez la mort de leur mary, il fut ordonné que la veuve dudit declaracion qui estoit grosse devoit estre veue et que le roy la feist garder par personnes ydosnes et suffisantes. Item, fut jugié que personne convenue pour congnoistre ou nyer à lignage y doit congnoistre ou nyer presentement jà n’y aura recongnut delay ne exonie ne congnoistre à son fait ou selley.
⸿ le puisne doit fere les parties que il ne departe pas les fieux de hauberc ne les autres fieux la ou il a garde ne ne meslent pas les choses qui sunt en une vile o celes qui sunt en autres viles. et que il ne retaillent pas ne ne recoupent les pieces de terre por tant que oue les parties en puissent estre fetes.
Il fut dit en l’Eschiquier que personne convenue en cas de partaige, lequel a congnu à lignage ne peult arrester pour veue à bailler la possession pour faire loths, maiz personne estrange qui comme detenteur des heritages seroit convenu et les auroit par fieffe ou par aquisicion ou autre droit que par lignage, etc. peult bien avoir la veue et la raison est car te ne vient pas à lui par simple succession de l’ancestre, maiz par transport, dont il peult avoir gerant qui auroit ne pourroit sans veue.
Item fut jugié que se ung homme baille à son puisné saisine d’eritage pour lothier aprez qu’il a congnu à lignage et, les loths faiz, l’ainsné dit ou le moyen, etc, que l’en a mis ès loths, heritages non partables entre eulx qui n’est pas de ce costé ou d’icelle succession, il ychiet veue et la peult avoir.
⸿ Lechief de l eritage remaindra a lainsne si comme le herbergement . et le clos et le gardin et le cortil.
Le manoir seigneurial et comme il se doibt entendre, voit Carondas au I livre de ses responces cap.4
⸿ Quant les parties seront fetes et devisees le puisne les doit aporter a cort . et doit dire a ses ainsnez freres que il choisissent . et se il uoelent il choisiront maintenant ou il aront terme de qui nzaine au meins
Delay de XV ne pour deliberer des lotz, si les plés sont à XV ne et s’il plaide en assisse, delay d’assisse.
o sfessier ser de consellier sei et de choisir por quoi les plez soient en laquinzaine . ou se il pledent en l assise il aront ior et terme iusqu a l autre assise.
En l’Eschiquier de Pasques, à Falaise, mil II C XIIII jugié fut que se messire Guillaume Paynel, chevalier, ne voulloit choisir au terme qui lui avoit esté mis sa lothie sur messire Raoul Thesson, chevalier, justice choisiroit pour lui.
Oudit Eschiquier fut jugié que chascun qui aura à sa part baronnye tendra en chief icelle baronnye du roy.
⸿ Se tout l eritage de pere et de mere as freres est ensemble les parties doiuent estre fetes de tout ensemble.
Au jourd’uy l’on pratique une finesse que si un mary jouit par veuesvage de l’heritage de sa femme de maniere que l’on craigne que ceste coustume n’est lieu, l’aisné declare qu’il prent par preciput certain fief du cousté de ladicte femme, affin que les deux successions ne escheent quand et quand l une l’autre.
⸿ Se les ainsnez ont recheu lor partie en cort et le menor ne uelt receuoir la soue. il ne lor porra pas demander autre. et l ainsne la doit tenir tant que il la requiere. por ce que il estoit tenu a fere partie as gregnors.
Au partage de meuble et conquestz entre les choheritiers le puisnage ou sorti du puisnay doibt faire le partage pour estre choisy par les aisnés ou sortis des aisnés.9
Lequel droict d’aisnesse ne sortit de l’aisné et ses enfans et ne retorne après leur decès au segond aisné.
Terre noble et aultres tenans fiefz au cas que le pere
À resoudre après plus ample advis.
⸿ L en doit sauoir que se l ainsne choisist le fieu qui n est pas partable et il baille as autres les eschaietes . se l un des autres muert l eschaiete ne reuient pas a l ainsne . mes a celui qui en auoit partie .
Nota.
Et où le pere delesseroit autant de fiefz que d’enfans et l’aisné en print un par preciput delaisant les autres fiefz à ses puisnés et que lesdictz puisnés pour estre lesdictz fiefz non partables p r inssent consecutivement chacun le sien sans autrement partager ensemblement advenant le decès de l’un des puisnés, l’aisné au droict d’aisnesse succede au fief du deffunct, arest en cas pareil donné à Rouen, le 29 de juin 1519.
Au pareil, l’aisné succede au fief encores que le dernier puisnay eust fief avec eschettes ou eschettes sans fief. À resoudre.
Les charges et debtes de la succession seront portés par les freres, tant aisné aiant prins preciput que puisnés
⸿ Et se il ne les ueolent marier eles aront le tierz de l eritage en lieu de mariage.
Advenant que le pere laisant plusieurs filz et plusieurs fiefz avec eschette, si l’aisné en avoit prins, l’ung par preciput et le secont aisné en ait opté un aultre et delaise du surplus des fiefz et eschette aux aultres qui les eussent partagés ensemble ou l’ung des puisnés decederoit ni l’aisné ne le segont aisné n’ont part à la succession de leur frere aisné decedé. À resoudre.
En succession de fief, entre plusieurs frere ou il n’i auroit pour toute succession que un fief noble, les puisnés aiant prins pension à vie, suivant la coustume, encores que l’ung d’iceux decede, la pension des autres n’en acroist, mais revient comme d’exemption de pension au profit de l’aisné seult.
⸿ Se aucune est mariee a aucun homme ele ne porra nule riens demander a ses freres par reson de mariage fors ce que pere et mere li donnerent en mariage.
Nota.
Où il y auroit deux fiefz, l’ung prins par l’aisné et l’autre par le second, les puisnés là où il n’i auroit eschettes, prendront pension sur l’ung et l’autre fief.
Au cas que, outre lesdictz deux fiefz, il y eust quelques rotures et que le puisnay choisit et s’arrestat à prendre et demander pension et ne vousit des rotures, lesdictes rotures viendront esgalement aux freres aisnés.
Advenant que le pere, dedans son fief ait bastit mouling, coulombier, four à ban ou autre edifice dont il eust droiture audict fief, sur l’heritage qu’il eust acquis, estant du doimaine fieffé eschetes de la succession. L’aisné, neanmoins, retient l’heritage et batiment desus restant comme dependant du fief faisant seulement raison aux puisnés. Les eschetes de l’estimation de l’heritage qu’il valloit, lors de l’achast faict par le pere ou luy baillant heritage à la valleur au choys dudict puisné.
⸿ Se la pramesse est noiee ele doit estre recordee par cels qui furent au mariage.
Les filles mariés par le pere de son vivant, au cas que les freres, après son decès dedans l’an, facent querelle de donation inofficineuse pour les appeler en partage, elles confereront seulement le dot et non le meuble ou, toutesfoy, entre elles. Elles partageront la succession du pere, à faute d’hoys malles, en ce cas elles confereront et le dot et le meuble donné en mariage.
Le partage estant gagé par le frere à ses soeurs decedans l’une desdictes soeurs, le frere luy succede et non les soeurs.
Comme aussy la part des soeurs decedés, puis leur pere demeure au frere encores qu’elle soit decedée avant le partage gagé.