Si vous souhaitez signaler des coquilles dans ce passage, vous pouvez écrire à Morgane Pica (ingénieure d'étude du projet), en précisant l'URL et le titre du passage.


XXVIII.

Peuvent aussi tenir les Pleds & Gages-Pleges, & ont la connoissance des rentes connues entre leurs Hommes, & de blâmes d’Aveux.

Par rentes connues, on entend celles qui ont été avouées par les déclarations baillées au Seigneur, & qui partant doivent être payées en exécution des Aveux ; ce qu’il faut étendre aux autres Droits seigneuriaux non débattus. Car si des Rentes & autres Droits ne sont pas reconnus par les Vassaux, le Bas-lusticier n’en peut connoître, non plus que de la propriété & possession des terres dépendantes du Fief, quand même les Parties consentiroient de proüéder devant lui, la Jurisciction qui est limitée par la Coutume, ne pouvant : être prorogée. Ces paroles, entre leurs Hommes, se doivent expliquer ontre le Seigneur & les Vassaux, aussi-bien qu’entre les Vassaux seulement, quand il s’agit de faire payer les Droits du Seigneur non débattus.1 Les Bas-Justiciers peuvent connoître du Treitieme qui est dû au Seigreur pourvu que la diversité des tenures n’exivent point de faire une liquidation du Treitième : car en ce cas, ce seroit au Juge supérieur des Seigneuries à faire cette. liquidation. Les Bas-lusticiers peuvent faire un Papier Terrier, & obliger les Vassaux à le signer, pour reconnoître leurs tenures & leurs redevances.2


1

Les Anteurs de la Glofe sur l’ancien Coûtumier, avoient observé que les BasJusticiers peuvent connoître des différends élevés entre les Ainés & les Puinés, au sujet des Contributions des Rentes reconnues, & qui passoient par la main de l’ainé pour aller à la Seigneurie


2

Le Papier Terrier peut être rédigé par le Senéchal, sans commission & peut entrer dans les clauses du Bail à ferme de la Seigneurie. Bérault sous l’Article CLXXXV. Vuyi à de Freminville, dernière Cdition.