Si vous souhaitez signaler des coquilles dans ce passage, vous pouvez écrire à Morgane Pica (ingénieure d'étude du projet), en précisant l'URL et le titre du passage.


Prologue premier, CAPITULUM In primo prohemio

⸿ Ensuit le premier prologue de ce present liure auec l exposition d iceluy.

P Ource que la grand malice de couuoitise :1 auoit si ardamment en lasse l humain lignaige : que pour les discordz et discentions quelle auoit engendrez / paix et concorde estoient chassez2 hors du monde ainsi comme en exil : si la grand angoise de couuoitise ne fust refrenee et apaisee par loix3 et par droictz. Nostre sire qui est roy paisible4 et droicturier : voulut que princes regnassent en terre qui donnassent certaines loix de droict et finissent tous les contens / que discorde qui est contraire a paix peult engendrer. Et pource donc que les loix et les establissemens que les princes de normendie establirent par grand pourueance / et par le conseil des prelatz et des barons et des aultres saiges hommes / qui nestoient pas encores arrestez en certain siege : ains failloient par di uerses langues / si que nulle memoire n estoit des anciens : mais estoient ainsi comme en oubly. le essayeray pour le commun profit a les rappeller et a esclarcir / par la grace de Dieu. et si ie ne puis tout faire / aulcune chose en feray ie  : Si que par mon trauail soit declare par escriptures a ceulx qui sont / et a ceulx qui a ve nir sont : comment les pletz doibuent estre finez. Mais pour ce que riens ne peut estre trou ue parfaict / en ce que homme faict par estude : ie requiers a ceulx qui regarderont cest oeuure / qu ’ ilz amendent ce qu ilz ver ront a amender. et y mectent ce qu il y fauldra : et en ostent ce que lieu n y tiendra / et n aident en aulcune chose.


⸿ Ensuyt le second prologue,

P Our ce que nre intention est / declarer en cest oeuure / au mieulx que nos pourrons / les droictz et les establissementz de Normendie / parquoy les contendz et les querelles5 sont finees / si quelun ne greue pas l’autre : et que a chascun soit rendue sa droicture. Nous voulons premierement monstrer les distinctions et les chapitres de chascune partie : si que cest oeuure en soit plus cler.

P Our ce que nostre intention est declarer en cest oeuure et cet. Par l inspection dudict prologue appert comme la matiere du liiure est diuisee en deux parties / et chascune partie en distinctions / et chascune distiction l par chapitres. Parquoy il est a entendre que chascune reigle doibt estre enten due selon la partie / diuision / ou chapitre ou elle est mise : et doibt on auoir sur ce grand regard. Contre ceste declaration / l’en peut aisi arguer.

⸿ Plusieurs reigles sont mises en aulcuns chapitres qui s entendent generalement et non pas seulement en la partie / distiction / ou chapitre ou elles sont mises / comme il est cler : parquoy celle declaration est defectiue.

⸿ Pour la solution de cest argument doibt l’en scauoir que audict coustumier sont mises plusieurs reigles / let quelles semblent entre elles auoir contrariete : et aultres ou il n y a aulcune semblance de protrariete de l’une a lautre. Et cestes sont entendues generalement aussi bien en en l’une partie du liure comme en l’autre. Et les aultres dessus touchees qui ont semblance de contrariete entre elles : se doibuent entendre chascune selon la partie / distinction / ou chapitre ou elle est mise. Et ainsi les peut l’en concorder. Et ne doibt l’en pas dire que le texte se contredie. Et ainsi appert la solution de l argument.


C Est oeuure est diuise en deux parties6 En la premiere sont traictez les droictz / et les aultres choses que a droict sont necessaires / ains que l’en commence a ouyr les querelles. En la seconde partie / sont traictees les vsages / les establissementz et les loix : parquoy sont finees les querelles. La premiere partie de cest oeuure est diuisee en cinq distinctions. En la premiere / traicte l’en de droict / et des appartenances a droict. En la seconde / du prin ce / et des choses qui appartiennent a sa dignite. En la tierce / des teneures / des escheances / et des choses qui y appartiennent. En la quarte des delayemens et defaultes. En la quin te de tort faict / et des choses qui appartiennent a le amender.

L Acteur diuise son liure en deux parties / ou il met  : En la premiere sont traictez les droictz etc.

⸿ Contre celle diuision / peut l’en ainsi arguer. Toutes les querelles qui sont traictees en la secunde partie / et les reigles qui y sont mises  : sont et peuent estre dictes droict et appartenantes a droict. Car ce sont loix que les princes ont establies etc. Et par la coustume escripte eu chapitre de droict : l’en appelle aulcunesfois droict les loix et les coustumes du pays. et par ce appert les deux parties de la diuision coincider / et par consequent la diuision nulle.

⸿ Item l acteur deter mine en la premiere par tie du liure / des querelles : car il traicte en icel le de deliurance de namps et de iusticement : qui sont et peuent estre dictes querelles. Car querelle n est aultre chose / sinon soy complaindre d aulcun / et sur ce mouuoir proces / comme il est en ceste matiere / ainsi qu il peut clerement apparoir par le chapitre de deliurance ou il declare comme les deliurances doibuent estre faictes / et assignation sur ce : parquoy la diuision appert non suffisante.

⸿ Quand au premier argument qui dict / que en la seconde partie ou il traicte de droict : c est assauoir des loix / coustumes et usaiges et cet.

⸿ L’en peut dire qu il est vray / mais ce n est pas affin ne intention de monstrer que ce soit droict ne chose qui appartienne a droict : mais est pour monstrer les querelles / et comme elles doibuent estre decidees et determinees / qu il ne pourroit aultrement declarer. En la premiere partie ou il traicte que cest que droict et ce qui appartient a droict : l acteur le traicte en la premiere partie pour declarer seulement que cest que droict et des appartenances a droict : ainsi appert que ladicte diuision ne coincide point. Car ia soit ce que l acteur traicte d une mesme chose en deux parties du liure : si est ce en deux manieres / et a diuerses fins.

⸿ Au second argument l’en peut respondre / que combien que l acteur determine en ceste premiere partie des namps et de iusticement  : toutesfois ce n est sinon pour monstrer comme l’en doibt iusticier et deliurer namps / qui sont choses appartenantes a droict : et non pas pour monstrer comme telles querelles se doibuent decider. Et peut l’en bien determiner d une mesme chose en diuers lieux / puis que cest en diuerses manieres et pour diuerses fins. Et ainsi appert le second argument solut.

⸿ Item le texte dudict prologue met. Pource que la malice de couuoitise etc. Par l inspection de ce texte appert que refrener couuoitise / fut la cause principale et finale qui meust le prince a construire et acomplir ce liure de coustume : parquoy l’en doibt entendre et appliquer le texte a ceste fin. Sensuyt vng paraphe qui met. Nostre sire qui est roy paisible et droicturier / voulut que les princes regnassent etc. Par l inspection duquel paraphe / il peut clerement apparoir / que les princes doibuent aimer et garder iustice plus que nulz aultres : car a celle fin furent ilz constituez et establis / de la volunte de Dieu. Et ainsi doibuent oster haines et hayr discordes : car ilz sont contraires au bien de paix que ilz ont principalement a garder : non pas seulement entre eulx : mais entre leurs subiectz.

⸿ Item par ledict paraphe mesmes peut apparoir que l’en ne doibt estre enclin a mutation de loix ne de coustumes : car elles furent establies par grand pourueances / comme il appert par le texte.

⸿ Et est a supposer que les notables / saiges et auctorisees personnes qui les constituerent / et ceulx qui les ont gardees ont eu cause et clere raison a ce faire. Et iasoit ce qu il appaire aulcune raison / qui donne occasion ou couleur de muer aulcune loy : si ne se y doibt on pas de legier in cliner. Car il est a supposer / que tant de saiges ( qui ont la loy constituee et gardee / par si longtemps ) ont bien eu congnoissance et couleur des raisons seruantes a la mutation d icelles / et quelles ne suffisoient pas. Et doibt on plus tenir que il y a faulte a son entendement : que a l entendement des anciens saiges.

⸿ Et a ce propos mesmes met le texte / que il veult ramener les anciens droictz mis en oubly : et non pas faire nouuelles loix. Toutesfois se peut il bien faire / qu il soit aulcunesfois profitable de muer aulcune loy ou coustume : pour nou uelles causes ou mutations / qui peuent aduenir. Nam secundum varietatem temporun : variantur scripture etc. Et s il les conuenoit faire ( a quoy aulcun ne se doibt delibe rer / sans grand cause et clere euidence : elles se debueroient faire par moult grande / meure et solennelle deliberation / a ce appellez plusieurs saiges et notables personnes : ainsi qu il appert par le texte / qu ilz furent appellez a la constitution et compilation dudict coustumier.

⸿ Item par ce dict paraphe peut apparoir que le prince les prelatz / les contes / les barons et les aultres saiges appellez a la compilation dudict liure / sont pus obligez a garder le contenu en iceluy liure / que les aultres. car ilz ne sont pas seulement obligez comme les aultres / mais sont obligez expressement : car il fut compile de leur volunte / conseil et consentement expres.

⸿ Sur ce mesme paraphe / peut l en faire vng tel doubte. Car le texte met. Que les loix et les establissementz que les princes de Normendie establirent etc. Scauoir se les ducz de Nor mendie les establirent successiuement l’un apres l’autre : ou se le duc / les contes et les barons de Normendie / les establirent a vne fois. Pour la response de ce doubte peut l’en arguer premierement / que la coustume fut compilee a vne fois par le duc / par les contes et les barons et les prelatz etc. comme il peut apparoir par le texte. Et pource sensuit quelle fut faicte et compilee / non pas par le duc seulement / ne par les ducz successiuement : mais par le duc / contes / barons et prelatz.

⸿ Item l’en peut bien aultrement arguer / et pour l’autre partie du doubte. Aulcun n a pouoir de faire loy / sinon le prince ou chef eu pays ou ladicte loy est faicte : car il est prince seul eu pays / et non pas les contes / barons et prelatz : mais sont subiectz. Et pourtant sensuit que les princes de Normendie successiuement l’un apres l’autre / establirent lesdictes loix et coustumes de Normendie : ( car le texte parle en plurier ) et non pas les contes / barons et prelatz etc.

⸿ Et quant a la raison du premier argument / ou il met que la coustume fust compilee a vne fois ( sauf la grace du disant ) il n est a tenir ne a supposer / que vne si grand chose fust faicte a vne fois. Et aussi il appert quelle fut faicte a plusieurs fois : comme du conseil au roy Philippe faict a Lislebone. Et mesmes en plusieurs aultres lieux eudict texte / il parle en plurier. et ne pourroit l’en dire qu il fust compile par plusieurs contes / barons et prelatz : car ilz ne sont pas princes / et nont pas pouoir de ce faire. Et aussi met le texte / que les princes de Normendie les establirent par le conseil des contes / barons / prelatz etc. Parquoy il appert clerement qu ’ ilz n en sont pas facteurs : mais conseilleurs seulement. Toutesfois aulcuns tiennent qu il fut faict et compile a vne fois : c est assauoir par vng prince / et qu il est a supposer que le prince qui l auoit commence / menast loeuure a fin. Combien qu il peut estre que depuis on y a mis aulcunes additions. Et aussi dient aulcuns / que pour lors que ledict texte fut compile : la duche de Normendie estoit en la main du roy. Et causent leur opinion / pource qu il met eu premier chapitre de la seconde distinction eu commencement. Le duc de Normendie / est cil qui tient la seigneurie de la duche : de quoy le roy de France a ores la dignite / auec les aultres honneurs que Dieu luy a donnees etc. Et aussi en la seconde partie du liure / il met vng chapitre de record de court de roy. Et se le texte faict mention en plusieurs parties du duc : ceulx de ceste opinion dient que cest pour ce que le roy n estoit pas seigneur comme roy : mais comme duc.

⸿ Et quant au second argument l’en peut dire a parler largement / que les contes / barons et prelatz peuent estre dictz princes : et aussi peuent estre dictz facteurs / pour ce que ilz le conseillerent et aiderent a faire.

⸿ Item aulcuns aultres ont opinion / que les loix et les establissementz de Normendie furent faictes et constituees au commencement a plusieurs fois / par plusieurs princes : mais pour ce que ilz estoient mis ainsi comme en oubly etc. ilz furent compilees ensemble par vng prince / pour les ramener en memoire / et en fut faict le coustumier. et ce peut apparoir par le texte qui met. Je essayeray pour le commun profit a les rapeller etc. Et semble ceste opinion assez consonante au texte. Et par ce pourroit l’en accorder de legier / les opinions precedentes.

⸿ Et par ce mot qui est mis. Je essayeray po ͬ le commun profit a les rappeller etc. peut apparoir que les loix et coustumes doibuent estre appliquees au commun profit / et les y entendre especialement : et non pas entendre a les appliquer a auoir amendes. Nonobstant qu il soit licite et vtile de prendre et leuer amendes selon l exigence des cas : pour escheuer les faulses plainctes et defenses / et aultres cautelles qui pourroient aduenir en proces : se telles choses ne stoient reiectees et refrenees par amendes. Mais en prenant telles amendes / on doibt auoir regard a la puissance des personnes / et a la mauuaistie et exigence du cas.

⸿ Par le texte qui met. Si ie ne puis tout faire / aulcune chose en feray ie etc. L’en doibt noter / que suppose que ce texte ne face pas mention ne mette reigle de chascun cas particulier : il ne doibt pas pour ce estre tenu pour diminutif ou defectif. Car aulcun ne pourroit faire reigle a tous les diuers cas particuliers qui peuent aduenir. Et pource doibt l’en auoir recours a raison et equite : en prenant exemple et soy fondant es loix et coustumes escriptes eudict coustumier / ou en ce qui est vse et garde eudict pays de Normendie Car lesdictes loix / vsa ges et coustumes traictent suffisamment des cas qui peuent aduenir en general : et tellement qu ilz suffisent pour exemple et fondation de raison / es diuers cas particuliers qui pourroient aduenir.

⸿ Item le texte met eu paraphe ensuyuant

⸿ Mais pour ce que riens ne peut estre trou ue parfaict en ce que homme faict par estude / ie requier a ceulx etc. Il semble que le texte vueille dire ou determiner / que le texte n est pas parfaict. Et ainsi semble que l acteur donne auctorite a vng chascun dy mettre amendement / ou oster ce qui n y seroit profitable. Quant au premier poinct l’en peut dire qu ’ il le met pour cause d humilite : et non pas pour cause d imperfection. Ou l’en peut dire que tout ce qui sert a diuers cas particuliers qui peuent aduenir / n y est pas contenu en tant qu il suffise : et pour ce n est pas defectif ne imparfaict. Car il n est pas requis ne de necessite / que toutes les choses que l’en pourroit admener a propos / soient contenues es liures sur ce faictz : mais suffit dy mettre les poinctz principaulx / moyennant lesquelz l’en peut auoir l entente et clarification desdictz cas et des dependences. Quant au second poinct / l’en peut dire semblablement que l acteur n entent pas que chascun ait auctorite de corriger le liure : mais pour cause d humilite / et de porter honneur et reuerence a ceulx qui le liront. Ou l’en peut dire que ce texte s entend a ceulx qui ont auctorite de le corriger / et s il se addressoit a aultres : si n est ce pas qu ilz ayent d eulx auctorite dy mettre correction : sinon par l auctorite du prince qui a ceste puissance. Ou l’en peut dire que le texte entend que s il aduenoit aulcune cause raisonnable ou suffisante pour faire mutation de loy / qu on la feist : fust par mutation / correction ou aultrement selon l exigence du cas.

⸿ Item sur ce chapitre a l endroit out il met. Que les loix que les princes ont faictes par le conseil des contes / barons / prelatz etc. pourroit l’en faire vng tel doubte. Scauoir se le prince peut faire loix sans le conseil des contes / barons / prelatz etc. a quoy l’en peut respondre / qu il ne peut seul constituer vne loy. Car telles choses se doibuent faire par grande et meure deliberation. Et peut l’en dire que les princes

⸿ De droict. Chapitre premier. barons et prelatz y doibuent estre appellez pour deux causes entre les aultres. La premiere pour escheuer erreur et ignorance qui y pourroit estre pour default de leur presence : et affin de aduiser mieulx loy profitable pour la chose publique : qui se faict mieulx par grand nombre de saiges que aultrement. La seconde / affin que ceulx qui ont soubz le prince seigneurie et gouuernement du peuple / soient plus / enclins et abstraictz. a garder et faire garder la loy qui aura este faite et establie par leur conseil et octroy : et quelle leur soit a eulx et leurs successeurs plus plaisante et agreable a gar der pour le temps aduenir.



1

DIcitur cupiditas pɿophanus ardoɿ in.l.ſi quē̄.C.deepiſco.et cler.Et eſt radix oīm maloɿū.i.ad Timoth.vi.in auten.vt ind.fiue quoquo. ſuffra.§. an certe colla.ij.in cap.quia radix,e penit.iſtict.ii.in cap.Namcupiſcētiā e ſtit.ideo Auguſtin᷒ exponēs ill Pauli ad Nom̄.vij.ca.Nā cōcupiſcētiā neſciebā niſi lex iceret ⁊c.Dicit  apl᷒s ⁊ lexpl᷒ loquunt̄ e cupiſcētia̄ e aliis pctis: a cupiſcētis oīa mala ependēt.Refert Andr.barb.in .c,Nam cupiſcētia,in p̉̍nci.Et icit ibidē Deci᷒ in.ij.nota. ab hoc vitio om̄esvirtutes patiunt̄ etrimētum.In ca.j.§.ideo enī epenit̄.diſtinct.v.Eſt igituramouenda at ꝓhibēda:vt i.tex.in.l.vnica e ſupexact.lib.x.C.Infectat enīcupiditas omne gen᷒ humanū / quia(vt i.Valeri᷒lib.viij.c.xv.)Nulla eſt tāta humilitas que ulcedine gloɿie non tāgatur. EtPolicrates lib.viij.cap.ij.Uix eſt qui inani gloɿie nōinſiſtat/⁊ eā que ab hoib᷒eſt nō cupiſcat laudē. Lefert Luc.de pēna in.l.ij.dehiis qui ſpō.pub.mu.ſub.libɿ.x.C.Et ibidē i.tex.cupiditate grte ius publicum relaxatur. Unde icitSeneca in ꝓuer. foɿtioɿeſt qui cupiditatē vicit/̄qui hoſtē ſubijcit.Et ibidēFerociſſima cupiditas peſtis eſt que ſolet egenos facere quos capit / quia finēquerendi non inuenit. Refert hec Archid.in ca.fi.inpɿinci.e reſcrip. Ob hocdicit Ioannes andr.in nouella in pɿohem̄.ſexti. Legiſſe e Diogene philoſopho /  cum ixiſſet Alexandɿum ſeruū eſſe ſuoɿūſeruoɿū/interrogat᷒ ab eocur hec ixiſſet/reſpondit.Ego pɿeualeo cupiditatibus meis/refrenās ⁊ ſubijciēs illas : vt mihi ſeruiant. Libi autē imperāt cupiditates/⁊ vt ſeruus efficeris obtemperās illarumiuſſioni:ſeruus es igit̄ ſeuoɿū meoꝜ.Merito igiturcupiditas oi iure aominata/diuerſis epuhetis etcognominibus notatur.Dicitur eni effrenata/mater litium ⁊ materia/iurgioɿū pɿodiga ⁊ pacis emula. In pɿohe.ecret.in pɿinc.Itē icit ſeua.in c.Ita quoɿūdam e iude. Itemceca.l.fi.e vet.nū.poteſt.lib.xi.C.in ca.Nimis e exceſ.p̄lat.Itēdicit rapax/in l.ꝓfeſſio e mune.patrimo.lib.x.C.Itē icit̄ Idoloɿū ſeruitus.Paul᷒.ad ephe.v.⁊ ad colloſſ.iij.In ca.Auaricie epɿeben. Itē ici etractionis cauſa ⁊ pɿicipiū/in ca.Diaconi.§.⁊ inc ꝓpter.xciij.iſtin.Eſt ⁊ mater vſurar ū.xlviij.diſtin.in.p̉̍nci.Itē icit̄ inſatiabilis/in pɿohe.pɿagm.ſanct.§.Quibus ad plenūad fi.Et ibi Suymer.in glo. ⁊ icit̄ iuriū humanitatis violatrix.in ca.deteſtanda e cōceſſ.pɿeben.lib.vij.in ca.Virium.xlvij.diſtin.vbi tex.dicit Poſt cōcupiſcentias tuas ne eas/quia mens potentie auida abſtinere non nouit a vetitis nec gaudere conceſſis.nec pietati adhibere conſenſum. Eſt autē aduertendū  cupiditas ⁊ auaricia ifferūt/quia cupiditas icit̄ in acquirendo ⁊ auaritia in retinendo. Tex.iuncta glo.⁊ ibi ſcrib.in l.j.in fi.ff.e edil.edict.Cardina.abar.in c.auaritie e elect.lib.vj.Albert᷒ e roſat.in l.Si quis in ſuā.C.e inoffi.teſta. Et etiam notandū eſt licet auaritia ſit cōmunismoɿbus ſenum.vt per philoſophū iiij.ethic. Thom̄.ſea ſce q.cxxviij.artic.j.Albert.de roſa.l ictionario in verho Auaritia. Etallegant rationē ſcz ꝓpternature efectū veluti ſubſidia querat ſenex. Quareicit Panoɿ.in c. Cū in iuuentute e pɿeſumpt. poſtSenecā/ cū cetera vitiacū ſene ſeneſcant:ſola auaritia iuueneſcit.Ad hoc allegat illud Terētij.Ad oīaalia etate ſapimus recti᷒/hoc vnū pɿeſtat malū ſenectus ommib᷒/acutioɿes vtſim᷒ ad rem quā expediat.Monſtro tamen ſimilis eſtſenilis auaricia:vt icuntIoan.and.et Panoɿ.in ca.auaritie e pɿeben. Cū ſecundū eos nultiſſimum ſitvia efictēte viaticū augere.Suiliel. Rouilie.Alēco.


2

In textu ibi.Paix et cōcoɿdeeſtoient chaſſez.

ppl᷒is ambulantib᷒poſt pɿauitates ⁊ concupiſcētias ſuas erelicta lege⁊ iuſticia/auffert n̄s pacēhierem̄.xvij.c.Et vbi nedtia ⁊ cupiſcētia/ibi pax eſſe nō pōt: cōcupiſcentiaeſt paci cōtraria ⁊ emula/mater litiū ⁊ materia iurgioꝜ:vt habet̄ iꝓhe.decr.in pɿinci.Duo enī trariain eodē ſubiecto nō poſſūteſſe.in.§.Deinde temploꝜin auten.e māda.pɿicip.colla.iij.not.inl. Sed et ſtpupill᷒.§. Item ſi plures.⁊ ibi glo.⁊ Bar.ff.e inſtito.acti.Ideo icit Eſaiascap.xlviij. Non eſt pax impus.quia vt icit idē cap.xxxij. Op᷒ iuſticie/eſt pax.Pacis enim cultus eſt a iuſtitia/a qua abeſſe non poteſt.vt icit tex.not.in cōſtitu.regni Neapo. in titu.e cultu pacis/⁊ ibi pulchɿe glo.Marini ⁊ and.Iſeruatis/i peregrina lectura/vbi inter alia icit  per iuſtitiā acquiritur pax.Ideo regnantes niti ebent/vt iuſtitia ſeruetur in terris eoɿum:quia pɿopterhoc habebunt regna pacata.Allegat illud Pſalmiſte/pſal.lxxiiijIuſticia ⁊ pax oſculate ſunt. Slo.Angel.ibidē.Amāt ſe hec uo:vt qui facit iuſtitiā iueniat pacē.Et icit etiā  nō aliud eſt ſubſtantiale in regib᷒ ̄ facere iuſtitiā.In can.regū.xxiij.q.v.Addeque pulchɿe ſcribit Luc.de pēna in l.vnica e metrapo.berit.lib.xj.C.Et que ſcripſit Pet.belinga/in ſpeculo pɿincipū Rubɿ.de ꝓpoſitione grauaminū/in pɿici.⁊.§.i.Et que ſcripſi in lib.e eſcriptione iuſtitie ⁊ iniuſtitie.lib.pɿimo. Quillel.lerouille.alenco.


3

In textu ibi.

Par loix.

priſcis tpib᷒ genz humans ſine cert a lege reget bat/de quibs Fabins pictoɿ in initio libɿi e aureo ſeculoyſic ait. Aurea etas pɿimo oɿtu generis humani fuit ſicdicta:cy poſter ioɿibō ſeculis eque atcz auru inter met alla effulſit.Et paulo poſt. La etate nulla erat monar chia:quia moɿtalibō pctoɿibz nondu heſerat vlla regnādi cupiditas. Et ifra.Nullo tiſcepidice aux metu:ſe q̇ ſua ſpōte retinebāt fidē ⁊ rectu.Et itē.Bellatue non ignota modo/ſed ne cogitata quidē in mētē venerāt.Mqua etate aurea Laſo in zmo metamoɿpho.ſtc ait. Aurea pɿimſat a eſt etas q̄ vindice nullo.spōte ſua ſine lege fide rectilg colibat.Pena meenſcz a berāt nec verba minātia fixo.Are litis abāt/nec ſupplex tutrba timebat iudicis oɿa ſui/ſe d erāt ſine iudice tuti ⁊c.Durault aut hec et as a iluuio ad ꝓins.quot aut fiureritanni a ilunio ad Ninu/enumerat ⁊enophon lib, e equiuocis.dicēs c Semiramis in coluna ꝓino icata ita excidit/Mihi pɿJupiter/Belus auus/Saturnus babiloniez ꝓauus / Saturnusethiops abaus/Saturn esypt᷒s atauus/celus phenix ogiges.Ab cgige ad meu annn ſol oɿbē ſuā circuniuſtrault ſemel ac trities ⁊ cēt ies.Ab auo ad patre ſexies ⁊ quinquies.A patre ad medis ⁊ ſexagies. que verba exponēs ibide Joannes enni᷒ mēt atoɿ vberrims ātiqtatug peritiſfims in Chɿonographia ethɿuſcaenumerat ab inundatiōe ad Saturnu patre Geli ānos trigita etvnu ⁊ cēti.a Saturno ad Belu filin anos ſex ⁊ qnq̄gita.⁊ a Beload Rinu anos.lxii.Et ita ab inundatiōe ad Minu pɿima monarchā fiuxernt anni ccxlix.cɿꝓbat ex verbis Fabi/ pictoɿis lib.deaureo ſeculo/dicētis cq urauit bec aures etas ante Mins anniscirciter ucētis ⁊ qnōgita.Et teſtimonio Jeroſt in.v.antiqtati.⁊ Catonis in pɿimo e oɿigmigz.⁊ Archilochi lib.de tpibs. queet as ict a eſt et iā etas Gaturni/g ſub Baturno fuit. Ides ꝓlutarch᷒ in ꝓblemati.⁊ Macrobipinymo ſaturnaliu Arariu in edeBaturni fuiſſe ꝓdidere/c Saturni tpe nec auaritia nec impɿobitas nec vllu furtu fuerit omiſum.Sed ⁊ Juſtindin gncipto epitoɿmatis e illa etate ſic ait. pɿincipio reru gentiu nationus lperispenes reges erat:quos ad faſtigiu hui᷒ maieſtatis non ambitiepopularis:ſed ſpectata inter bonos moderatio ꝓuehebat/ppysnullis legibs tenebat/arbitria pɿicipu pɿo legibyerant/fines imperii tueri magis qz ꝓferre mos erat/itra ſua cuicz patriā regnafiniebant.pɿimomma ꝓinus rex afſyɿioɿu veterē ⁊ quaſi anitqgent iu moɿē noua imperit cupiditate mutault. hic pɿims intultbella finitiu᷒ ⁊c. Notādu n eſt adbuc populos aliq̄s in tali viteſanctitate egere/quos hyperboɿes geographi vocāt.de quibsPōponimela.lib.iii.e ſitu oɿbis ſic ait. hyperboɿei ſup.ad̄ſonēripheosſemōtes ſub ipo ſyderu cardine iacēt:vbi ſol no q̄tidievt nobis:ſed p̲mil vernō ednoctio exoɿtzautunnali emu occiditEt ideo ſex mēſib᷒ ies/⁊ totidē aliis nox vſez cōtinua eſt. Terranguſta/apɿica/y ſe fertilis/cultoɿes iuſtiſſimi ⁊ iutis gvlli motaliu ⁊ besti᷒ viuiit. quippe feſto ſēp otio leti nō bella nō ire noniurgia ⁊c.De qbaetiā ꝓliniplib.iiij.ca.xii.ad fi.ſie ſcribit.Resleſcz bypboɿeoy/apɿica/felici tēperie/oɿ affiatu noxio cares.⁊.j.iritim gregatime iſcoɿdia ig nota ⁊ egritudo oīiſ.⁊ Golinō qxxv.e uir abi.mudi ſic.fuilz falſu refoɿmidet q̇ e hypboɿeislo q̄mur icolut ꝓpe pteropheron quē vltra adlonē accepims/gēsbt iſſima.⁊.i.Sex meſib᷒ infinitu iē ⁊ ſex aliis ovtinuā eſſe noctēe celo magna clemētiā aure ſpirāt ſalubɿiter / ⁊ nihil noxii fiathabēt.⁊ ite.Diſcoɿdiā neſciut/egritudine nō inqetant/ad innocetiā oibō equale votuzmoɿtē accerſunt ⁊ voluntario interitu caſtigāt obeudi tarditatē/quos ſatietas tenet vite epulati elibutiqde rupe nota pcipitē caſſ in mare ꝓfundu eſtināt:h e ſepulturegendoptimi ar bitrant.cix ex Mela.⁊ plinio oſtat. Apollinē venerant:yt e Diodoɿsſiculoin ttio lib.ātidtatu:vbi et la e Lunā abhac iſula videri paru a terra iſtātē/ac terreſtres quoſdā velutcumulos bnte i ſe manifeſtos.Dicit etiā q̇ illa tra eſt fertilis acfructuoſa/in qua fructzanni is naſcuf.de q̇be Strabo lib.xiiitpoſt Neſicrate refert cp mille ānos viuiut.ille teſtāt ſcōz eſt poeteSumonides ⁊ indarz. Lagit malitia hoim creſcēte leges ateſunt:yt eax metu humana coerceat audacis/tutae ſit ap ipɿoos inocētiſ:.⁊ in ipſis ipɿobis foɿmidato ſupplicio refrenet nocēdi facultas:vt e aſidoɿplibaiti.et himologiax c.xx.in c.Facte.iii.iſt ic.l ca.ō fruſtra.xxiii.c.v.apto icete a d Bal.iij.Factaeſt lex ꝓpɿer traigreſſione.Archid.c.l.iiii.iſtic.Ad hoc eſt textinſtitu.e iure natu.gent.⁊ civi.in.S.ius autē.verſi.Lā vſu.⁊ ibitex. nota.

ℂ Lex aut p̲mo at a eſt a Cerere ſiue aſide.q̄ etia Junoegiptia.dicta eſt/ideo cognominata Frugifera ⁊ legiferſ:vt Beroly ait in.v.lib.Caldaice efoɿatiōiſ.⁊ ibidē aoan.ennius i cōment.Dicta Frugifer a q̇ p̲mu frumēta iuenit eadē et molere etin panē oficere/cu antea holes glande veſcerētur.vt ait ꝓliniusmatu.byſt.lib.vii.c.lvi.⁊ Diodoɿz in pmo lib.antiatatu f icens.cit hoɿes a pɿicipio erāt in agris paſtu q̄rētes.viuētes ſilueſtri ⁊an cōdita vitaɿdbz herba ⁊ arboy fructz victu pbebat.⁊ ffra.anuēto abaſide p̲ma tritico ⁊ oɿdes q̄ pɿis incognita hoibz.ca ſu lterceteras herbas oɿiebātur. ⁊ ibidē.Leges quocz aſidem ſtatniſeferut quib᷒ iuſtitia eque oibz ſeruaretur vi atdz iiur la timoɿe pene mblatis. dac e cauſa pɿiſci greci andē leg iferā appellarfit.tās ̲mā legu iuētrice.⁊efert etiā ibide iodoɿyt eoluna aſidis.hec q̄ ſequieur ſacris lris inſcripta.i.auib᷒ ⁊ alalib᷒ ⁊ capitib᷒etar boɿib᷒ quiby ſacre lre eſignantur:et vli.⁊ Joan. enni᷒ lib.ii.nſtitu.teſtātureſunt enim ſacre littereſinquit ennius/que magisad ſecretu aliquod inſpiciendu q oɿnatu apparent : vt cernētemmox cogāt petere q̇d ee ſignificēt.Egoz ſis ſum esyptireginaa Mercurio erudita:q̄ eso legibeſtatui nuils ſoluet.Ego ſu cſyridis.ego ſum pma frugu iuētrix.ego ſum oɿi regis mf.ego ſu inaſtro canis refulgēs.Mibi Bubaſtia vibs dita eſt. SaudeEgɿpte q̄ me nutriſti.Et huic cōcinit quidiin.v.metamoɿph.dicēs.pɿima Ceres vnco glebā imouit aratrozzma edit fruges alimentaez mitia terris.pɿima edit leges.Cereris ſunt ola muns.Fuit illi frater atcz coniux oſyɿis:vt teſtant Beroſ᷒ ⁊ Diodoɿz/ex Cameſe quē esyptie Chem vocant:vt ait Beroſs in.v.EtiamToɿoaſt.dictus eſt cy fuerit venefice ac magice ſtudēs.hebɿetCam vocāt filis Roe ſiue Jant:vt teſtat idē Beroſv/qui cſyɿis.totu perabulault oɿbemz ocens ea q̄ ipſe cu iuge inuenerit hominib᷒ vtilia.vt ex inſcriptione columne illis patet/que ſic habzſecundu iodoɿ in.i.lib.antiquitatu.Mihi pater Saturnz eorum oim iunioɿ.Sum vero oſpɿis rex.qui vniuerſum peragr autoɿbem vſcz ad e ſertos indoɿu fines.ad eos quos pɿoſectz ſumqui arctoo ſubiacent vſcn ad aſtri fontes. Et iterum alias quoczoɿbis partes adi/ vſcz ad mare occeant.Sum Saturni filis antiquioɿ germen ex pulchɿo et generoſo oɿtum cui non ſemen genus fuit/nec vllus eſt in oɿbe ad quem non acceſſerim locus:docens ommes ea quoɿd inuentoɿ fui.ſtefert et iā Joan.enntz viterbienſis lib.ii.inſtitutionum in ſexta tabula.cſyɿis oeuit arare/ſerere/plantare vineas ⁊ vinu conficere ⁊ ceruoſam/⁊ vites adiungere palis et putare:vt ait Libuils/de quo etia Diodoɿns inpmo antiquitata ſic ait.Momeſt icis fructih᷒excoluit hoimitā.Et ſi qua regio vitib᷒ lepta eſſet/ocuit ex oɿdes potu fieri haudmultu vireute guſtucz vini inferioɿē.Ait etia idē iodoɿz ibidē.Oſyɿidē comā quo ad rediret in egypta nutriſſe/que cōſuetudoinquit ipſe/apud esyptios vſcn ad bec tēpoɿa obtinuit:yt peregrinantes quo ad omu reuertantur comas nutriāt.⁊ e aſide ⁊Oſyɿide hactenz.

ℂ Quod ad leges ⁊ legu inuentoɿes attinet/eſtſciendu c in Sallla p̲mō legu iuētoɿ fuit S amothes qapeti filioqui Japetz ſiue Japhet erat pɿimogenit Roe fiue Jant:ye Beroſus aſſerit in.v.lib.dicēs.Anno ꝓini quarto Luyſcon gygasſarmatas legib᷒ foɿmat apud rhenn / idipſum Egil Jubal apudceltiberos/⁊ Samothes apud celtas.de quo idem eroſus etiōſic ait.Samothes q̇ ⁊ Dis celtas colonias fudauit necz q̇ſōz illaetate iſto ſapientioɿ fuit. De quo ⁊ q pɿim᷒ philoſophiam et litteras gallis ocuerit,ſcripſi in libɿo a me nuper edito.cui tituleſt Le racueil e lantique pɿeexcellēce e Saulle ⁊ es gaulloysin p̲ma parte. Bɿecis autē pɿimō leges edit Dɿaco / vt teſtatuSellius noctiu attica.lib.xi.cap.xviii.poſt quē venit Oolon/quimitioɿibus legib᷒ grecos foɿmat. vt idem Gellins teſtatur. Nomanis autem pɿimum leges edit Nomuluſ.⁊ poſtt eum auumapompillis/de quib᷒ Dionyſis halicar naſſeus lib.ii.plutarchusin vitis ⁊ pomponius iur iſconſultzin tii.ff.e oɿig.iur.poſt p̲nc.poſte a exactis regib᷒/etiā eoɿ leges exoluerunt.⁊ fuit populusromanus ſine certa lege per.xx.annos:vt icit tex.in .l.ii. huic.placult leges certas habere.Ideo refert Funeſtella libɿo.ɿi.cap.xiiii. Cum plebs quotidianis ſeditionibus vexaretur tunc obcreandos e plebe magiſtratns tum ob ferendam legem/cōmunes quaſdā leges ferri petenteme quis eſſet inuidie locus legesextraneas accerſeri placuit.Miſſi ergo ſunt tres Athenas legatid inclitas leges Bolonis ſcriptas ferrēt.hi fuere Spar.poſthmus alb᷒.A.Maulitſ/⁊ ꝓ.Sulpici camerinz. Legatt igr poſtqzreceſſerāt leges ſcriptas rererut.pɿo q̇bz ꝓmulgādis ecē viroscreāt ⁊c.Lext.tame .l.ii.Aidetur Funeſtelle contrarius licet exuneſtella bona pars textus illiō legis ſumptz ſitiimo e verhead ver bu trāſcriptz. Cu icat idē tex.legis non tres tantum : ſedecem miſſos.duod ſaluat ⁊ ocoɿdat Lazins ibidē per ſubapdtionē.ſcilz peterētur leges per ecē.l.petife et allate ſcriberētur.gue Suppletio in iure Non eſt noua. vt ibidē octe ⁊ eleg anterper eum.Et ibidē videas e Aceurſit fabula vere ridicula et falſa/videlz e ſtulto interueniēte g extent a manu triaitate ſignificauerit. Cul vt recte Bazi᷒ ocet.tuc nec Greri nec Nomani vnitatē et vel trinitate cognouere.Anno ſequēti ue leges adiecteſunt/dɿ aliquid ceſſe videbaturaideo ex accidēti appellate ſuntleges uodecl tabularu.vt icit tex.in .l.ii.Et pompontz letuse magiſtratib᷒/titulo e ecemuiris.Dionyſiz lib.x.⁊ Litus lixuius lib.iit.

ℂ Lex aute iuina qn Moſi ſit ata icit apoſtolustertio aḋ gala.cy anno trigeſimo et quadrigenteſimo poſt repɿoniſſionem facta Abɿahe,.dat a eſt.de qua pputatione tpis Bedaloquitur lib.e tpib᷒ ſiue e ſex etatibus/in tertia et ate.Apertieclaratur per Joannē enniu viter bienſemz in omento bɿeulariePhilonis.Ait ent idem philo g abAdam vſe ad iluuiu fiuxerunt anni mille ſexcenti quinquagint a ſex. A iluuio ad Abɿahsduo ⁊ nonagita ſupɿa ucētos.A bAbɿaba vſc ad Moſem q̇nqet viginti ⁊ quadringenti. A Moſe ad exitu e Loypto ⁊ inchoatum tēplum lignes anni octoginta.tēplu ligne g.id eſt ar chā federis. quo anō at a eſt lex Moſi mmōte Sinay:yt ptz exo.xxiiij⁊.xxv.ca.cu ſeōn.Egiſip.in hyſto.ſcolaſt.capi.cxxxviij.xxxix.f.xlJoſephus lib.iii.antiquitat n ca.iiii. cū ſequen.Idē Joan. enniin icto bɿeniario ꝓhilonis. Creſcente igitur malitia et ata oecaſione leges ciniles multiplicate ſunt. vt aple eclarat in .l.ine oɿig.iur. Et intantu excreuit hic appetitus legis ferende : vevnaq̄s regio et patria ſuas ꝓpɿias habeat. Et indies noue fiantleges:ſt atuta ⁊ oɿdinationes litigioɿ anſam non minimam pɿebentes.vt meriro illud Otrabonis in.vi.libɿ.de ſiiu oɿbis nobisin medium afferri e beat.Bonos legiſtatoɿes eſſe nō qui omniaaccuſatoɿd acta cauerint : ſed qui in ſimpliciter latis perſiſtant.Doe inquit ipſe,a platone ictum eſt. quib᷒ leges adſunt plur ime ac pene plurime iis ⁊ viuēdi rit᷒ epɿanatos eſſe:ſient quiblures adſunt medici iis ⁊ egritadines p̲multas adeſſe ꝓbabileeſt. Sed e hoc alias. Suil le rouille alenconieñ.


4

In textu ibi.

Nostre sire qui est roy paisible.

harite aſit y achaue ⁊ ou cte cl di:ecretaliſt.Et ibidem icit Bald.c rex eternus ſtauit ſubditospacificos modeſtos et pudicos eſſe.Sed cupiditas ſui pɿodiga.carnis lpetm ꝓſtrata, pacis emula, p ſuper biā elata ⁊ indetat aimmoderat a et ſine freno temperantie exar ſit in vitia:inuenienegener a et materiam vitioɿum et iurgioɿum. Et miſt iuſtitia refrenaret exceffus.concoɿdia hominum exularet a mundo. Pɿopterquod neceſſe fuit homines ſub regulis iuris limitare: vt quilibethoneſte viueret/alterum non lederet / ins ſuum vnicuiez tribueret.anſtit.e iuſt.⁊ in.g.iuris pɿecepta.

ℂ Coſtituitur ergo iudeza eo ad vindictam malefactoɿum.laudem vero bonoɿiaideo icitur miniſter ei.ꝓaul.ad Noman.xiij.capit.Magnum.li.c.i.Suillel.le rouille Aienconieñn.


5

In textu ibi.

Parquoy les contendz et les querelles.

Aitio. Finis legis eſt pax humani generis.not.in ꝓhe.Sɿegoɿiano.ō. deoch lex.in ct a glo.in c.erit autē.xii.viſt.oulchɿe pAiberi.t ictionarioi ꝓbo lex.xaſis.ethi.li.v.c.x.e icit tex.f ꝓhe.cle.poſt pɿi.cy facta eſt oſtitutioɿyt tollaJoigua:lites auferat/altercaties irimat/extirpet vitia/ꝓiutesinſerat/coɿrigat exceſſz/moɿeſu refoɿmet.vide.l.iuſtitia.ō.f.ff.deiuſti.⁊ iur.inſti.eodē tin.h.iuris pcepta.⁊ vide etiā q̄ late ſcripſ.in lib.eſcriptionu iuſtitie et iiuſti.lib.j.Suil.le rouille alenco.


6

In textu ibi.

Cest oeuure est diuise en deux parties.

Per iuiſionē materia melius intelligitur ⁊facilius capitur.l.f.iunctaglo.j.ff.e oli mali ⁊ met.excep.in.§.ſed nō vſ.inſti.de leg. henri.bohic,inpɿin. lecture ſue ſuper ecreta. et icit glo. nota.in.§.igitur,in verbo eaſdemin pɿohe.inſtit.  partitioanimum legentis incitat,mentem intelligentis pɿeparat / memoɿiam artificioſe refoɿmat. Eſt autemiuiſio inumerabilis materie bɿevis cōpoſitio quead multa facit:vt icit gloſa inſtit.e oblig.§.omnium autem,in verbo iuiſio. Jaſ.in pɿelud.actio.inſtit.in finalibus verbis latius e iuiſione/et qualiter fieri ebeat.vide Neuiſanum in ſilua nuptiali.folio.v.col.ij.Guillelmus le rouille alenconieñ.