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⸿ De monneage. xv.1

L E monneage est vng2 aide de deniers / qui est deue au duc de normendie de trois ans en trois an g : affin qu il ne fance changer la monnoye qui court en normendie. Et doibt l’en scauoir qu il ya deux ans quictes. et au tiers an doibuent payer le monneage tous ceulx qui ont meuble et qui sont resseantz es terres esquelles il doibt estre paye.

⸿ De cest3 aide sont quictes tous4 religieux. tous clercz qui sont en sainctes ordres / les sergens fieffez des eglises / tous ceulx qui ont benefice en saincte eglise / et5 tous les cheualiers / et6 les enfans qu ’ ilz ont de leurs femmes espousees.7 Les veufues fenmes qui nont vaillant vingt soulz d annuelle rente ou quarante solz8 d meubles / hors leurs robes / et les oustilz de9 leurs maisons doibuent remaindre quictes du monneage. Plusieurs sont quictes de cest aide10 par la franchise de leurs maisons / ou des lieux ou ilz sont. Les aultres en sont quictes par la franchise que le prince leurs a donnee anciennement. Les aultres par le don au duc de nor mendie qui est conferme par sa chartre. Et se il est certaine chose qu ilz ayent eu chartre de ceste quictance et il layent perdue par aulcune mescheance ou elle est brisee ou arse par aulcune aduenture de feu / ilz ne doibuent pas pourtant perdre leur franchise : se la renommee du pays le tient11 ainsi communement.

⸿ Tous ceulx qui ont en leur membre de haulbert preuost / fournier /12 ou monnier  : pourtant qu ilz ayent four ou mou lin a ban / sont quictes du monneage. et chascun baron en sa baronnie / sept sergentz / qui en sont quictes.

⸿ Toutes fenmes mariees en sont quictes : car elles ne13 peuent rien auoir pour elles / que tout ne soit a leurs maris. Car pour14 ce que l homme et la femme sont deux en vne chair / et que leur possession ne doibt estre que15 vne / de quoy le mary a la seigneurie : ilz doibe uent estre quictes par vng monneage.

⸿ Et pour ce doibt l’en scauoir que femme mariee16 ne peut faire aulcun marche d aulcune possession sans le consente ment de son mary / que son mary ne puisse rappeller. L’en doibt scauoir qu il y a plusieurs lieux en Normendie que oncques ne payerent cest aide : Sicomme la chastellanie sainct Jaque / le val de mortaigne / et aulcuns aultres lieux / qui oncques ne payerent monneage. Tous les aultres fors17 ceulx que nous auons exceptez / qui tiennent feu et lieu : doibuent payer le monneage  : pourtant qu ilz ayent meuble qui le puisse suffire auenaument : mais les robes ne les lictz / les18 oustilz ne doibuent pas en ce estre comptez pour meuble. Et pour ce souloit il estre appelle fouage : Car ceulx le payent principalement qui tiennent feu et lieu.

⸿ Les aultres qui ne tiennent ne feu ne lieu19 le payent comme sont varletz et chamberieres qui ont de meuble vaile lant vingt solz. Et fem mes qui oncques ne furent mariees qui tiennent feu et lieu doibuent aussi payer le monneage. L’en doibt scauoir que toute la pooste et iurisdiction de la monnoye appartient en normendie au duc.


1

In textu ibi.

De monneage etc.

Moneta/aſido.teſte lib.xvj. ethi.ca.xvij. fappellat a eſt/ɿ nos monet ne qua fraus l mefallovel pondere fiat. Et idem ibidē icit  pecunia a pecudibus eſtappellat a ſieut a iuuando iumenta icta ſunt.  in pecudibusiluerſa antiquoɿū ſubſtātia cōſtat. Et ibidē icit  antiquiſſimi nondu auro ⁊ argēto inuēto ere vtebant:nam pɿius erea pecunia in vſu fuit poſt argē tea,deinde aurea ſubſequuta/ſed abea que incepit nomen retinuit / vnde erarium icitur  pɿiuses fuit in vſu.Et ibidem icit idē aſido.c ſaturnus fuit pɿimusinuētoɿ erei nummi/dɿ ſignari ⁊ inſcribi numos cōſtituit. Apudlatinos numa Nomanoɿu rex pɿimus imaginib᷒ notauit / ⁊ titulo nominis ſui pɿeſcripſit:vel icitur numus eo  nominib᷒ effigieez ſignantur ſcum Luc.de pen.in rub.e vete.numil. poteſt.lib.xj.C.ideo ſecundu eu ebet ſcribi po nō peru.Denarius autem ſecundu eundē Luc.de pen.ibidem icitur a ecem numosvſuales. allegat.illud euange. Exiit edictum a Ceſare.⁊c.Dicittamen Alberi.de roſa.in ictiona.in verbo moneta legiſſe aliasin quadam ſcriptura cuiuſdam magni religioſi oɿdinis fratruheremi:aru ſup paſſione chɿiſti  illi.xxx.denarii argentet quibus Judas tradidit Chɿiſtum fuerunt pɿimi enarij qui fabɿicati fuerunt in muido quos Chare pater Abɿahe optim᷒ faberad petitionem ꝓini regis ꝓiniue filij beel fabɿicault:einde p̲multas manus peruenerunt ad coɿbanam iudeoɿum hec ille.annummis autem tria requiruntur/ſcz metallum / pondus et foɿma.no.in l.j.e vete.numiſ.poteſt.lib.xj.C.⁊ ibi Luc.de pen.⁊ inrub.eo.titu.no.in I.i.ff.e cōtrahē.emp.⁊ vend.Et ibidē icitur habet foɿmam ſuam e publico.Ideo icit glo.ibidem in verbo pɿebet.c tantum ebet valere en maſſa quantum in pecumaideo impenſa cudendi ebet eſſe e publico : licet Innocen. voluerit icere g expenſe cudendi ebent educi in c.quāto.de iuretur.vbi etiam plus icit  ſi pɿinceps indiget.poterit inde ſētire aliquale lucra ſic min᷒ valeret in pecunia/̄ valeret l maſſetiā eductis expēſis. Cōtra tn anno.tenent Bar.⁊ Jaco.rebuffiin .l.j.e vete.nu.poteſt.ſib.xj.C. vbi icūt  numus argēteusſiue aureus tantum ebet valere ſi redigatur in maſſa quātumvalet in foɿma quicquid icat Innoc.in .ca.quanto.Idē Bar.in I.ij.§.mutui.in.ij.col.ff.ſi cer.peta.⁊ in l.paulus.col.ij.ff.e ſolutio.Jaſ.in l.ſi omus.ad fi.ff.e lega.pɿimo.fatet tamen Bar.in .§.mutui  opinio annoc.ſeruatur e conſuetudine. e quaetlā vide per Panoɿmi.⁊ alios in .c.quanto.an pɿinceps poſſitmutaxemonetam ſine populi cōſenſu/ſcilicet iminuando illāfſcunt oc.in .c.quāto.de iureiur. non ebet in pɿeiudiciuſubditoɿū/alias grauiter peccat.tenet Jo.de ana.in ca.fi.col.fi.e maledi.⁊ ibidē quot modis pecunia poteſt p pɿincipē fraudari.e qua materia vide notabiliter p̲ Panoɿmi.in .c. quāto. inquarta.col.ꝓſi.nuc.glo.poſt Inno.⁊ hoſtien.ibidē.⁊ ibi etiā Antho.de but.Et ꝓ cōplemēto iſtius glo.eſt notādū ſoli imperatoɿi in imperio ⁊ regi in regno cōpetit cudere monetam niſ alispɿiceps iterioɿ habeat poteſtatē ex ſpeciali puilegio. vt no.t i.j.et.ij.⁊ ibi Bar.C.de fal.moneta. ⁊ inter regalia cōputatur in titu.que ſint regal.in vſib.feu.⁊ ibi Bal.⁊ And.e vſer. ⁊ q̇d ſi monet a eſt mutata vel interdicta/⁊ ſic iminuta e pɿecio per nmucem an iſtud cedat periculū ebitoɿis vel creditoɿis.vide amnple per Bar.in l.paulus.ff.e ſolu.per.Jo.e ana. iii .c.fi.e maledi.Idem in c.ad falſarioɿum.⁊ que ibidem allegat in.v.col. decri.fal.Panoɿ.in .c. quanto.e iureiur.in.v.col.vſtvlteriz.Bal.in l.fi.c.e nōnume.pecu.Cardi.aba.in clem̄.ij.xiij.q.i.e eci.Oldra.de laude cōſil.xiij.incipi.cum queſtu.⁊ cōſtilxxxj.incip. thema tale eſt.ſpecul.et ibi Jo.an.⁊ Bali addi.titu.e obli.et ſolu..§.nunc aliqua.verſi.fi.Guil.le rouille alenco.


2

L E monneage est vne aide de deniers qui est deue au duc de trois ans en trois ans : affin qu il ne face changer sa monnoye et cet. Sur quoy l’en pourroit faire vng tel doubte : scauoir se le prince peut muer la monnoye / sem ble que non par le texte.

⸿ Pour la response de ce doubte / l’en doibt supposer que le prince est et peut sur la l or et constume du pays / et la peut muer et changer s il voi que le cas le requiere. et ne doibt aulcun interpreter sa puissance : et n y a sur ce voye ouuerte / car il s en pourroit ensuyr moult d inconuenientz : mais le prince ne doibt pas faire vne chose contre le bien publique.

⸿ ce suppose, l’en peut respondre au doubte / que le prince sans grand cause et euidente et qui regarde le bien publique ne doibt pas changer ne muer la monnoye / et par especial en valeur. Et ainsi se doibt entendre le tex te : mais s il y a cause euidente de la muer pour le bien commun / le tex te n entent pas qu il ne la puisse bien muer : car il est par dessus les loix et les coustumes du pays.

⸿ Item le texte met au second paraphe de ce chapitre


3

⸿ Et par cest aide sont quictes tous les religieux. tous clercz qui sont en sainctes ordres et sergentz fieffez des eglises : et tous ceulx qui ont benefices etc. Ler doibt noter que par ces motz iclercz qui sont en sainctes ordres : sont et doibuent estre enten dues soubdiacres, diacres, et prestres : car ilz ne se peuent iamais marier : pour ce que l’ordre qu ilz ont prise les oblige expressement a l eglise. Et p ces motz ssergentz fieffez des eglisesIsont entendus specialement les sergentz qui a cause de leurs heritaiges sont subiectz d aulcune eglise : sicomme ilz sont en aulcuns lieux Et par ces motz / tous cheualiers et les enfantz que ilz ont de leurs femmes etc.


4

In textu ibi.

De cest aide sont quictes tous ceulx etc.

Ad hoc eſt tex.⁊ ibi Bar.Bal.⁊ Jaſ.⁊ alij inli.pla⁊cet. C.e ſacroſan.eccle.no.per Bar.in l.vnic.ante fi.e mulie.⁊ in quo loco.lib.x.C.no.in cle.pɿeſenti.e cenſi.late examinat Feli.in c.eccleſta ſancte marie.e conſtitu.vide queſcripſi in glo.conſuetu.ceno.ar.xxxvj.et ibi qui veniant appellatione clericoꝜ.⁊ quid e heremitis. Suil.le rouille alenconieñ.


5

⸿ Sont entendus tous nobles.

⸿ Et par ce peut apparoir par l usaige qui sur ce est notoirement garde : Car tous nobles soient cheualiers ou aultres nobles et leurs enfantz en sont quictes. Et aussi par la diuision des trois estatz / l estat des nobles est appelle l estat de cheualerie : et l estat de l eglise soient prelatz / prestres / ou aultres gentz d eglise / et religieux / est appelle l estat d eglise. Et estat des seculiers / comme bourgeois, marchandz. lapoureurs ou aultres / est appelle l estat populaire.

⸿ Et sur ce l’en peut faire vng tel doubte. Scauoir se les bastardz des nobles doibuent payer du monneage. L’en peut respondre que ouy : car tous en doibuent payer / sinon ceulx qui sont exemptz / de laquelle exemption ilz ne sont point, par ce que le texte metlet leurs enfantz qu ilz ont de leurs femmesacar aultrement ce mot n y seruiroit de rienisinon pour les exclurre. Et se on arguoit que ilz sont nobles / que la noblesse vient du pere qui est noble.

⸿ L’en pourroit respondre que ce n a point de lieu / sinon au regard de ceulx qui sont engendrez de loyal mariage / et non point au regard de ceulx qui sont engendrez en peche. Et ce peut apparoir par l exception que le texte met. et mesmement par aultre texte eu coustumier qui les reprouue en tel cas.


6

In textu ibi.

Tous les cheualiers etc.

Ad hoc videtur eſſe tex.in l.cura.ad fi.cu ibi no.ff.e mu.⁊ hono.Et cum eques icat habere ignitatem:vt in titu.e equeſt.dig.lib.xij.C.et tribuit nobilitatē.no.in ca.cu eſſent.e ſymo.Luc.e pen.in l.j.col.j.de cōd.in pub.hoɿ.lib.x.C.Jaſ.in l.ſi quis in cōſcribēdo.ij.col.C.e pact. vbi loquitur e equitibus Nomanis quoꝜ officium eſt equitatē et iustueri/pcipue oɿphanoɿū/viduarū/⁊ ſimiliū/allegat Bar.in repe.l.vnice.e equeſt.digni.lib.xii.C.Et quia noſtri equites gaudētpɿiuilegijs equitu Noma. vt icit Jo. fab.in rub.inſtitu.e milit.teſta.Et pɿo iſta imunitate facit tex.in l.nō tantu.h.j.ff.e excuſa.tuto.vbi icit tex. ꝓpter inclitā nobilitatē illiēſium a Nomanis eſt pleniſſima immunitas cō ceſſa.Et eſt magna ignitascum imperatoɿ ſe militem appellat.l.j.ff.e teſta.milit. et milesappellatur ux.l.j.§.miles.ff.e re milit.⁊ ſemper cēſentur / ⁊ quiſunt abſentes cauſa reipu.cōſequuntur tantā immunitatē quantam illi qui ſunt ad latus pɿincipis.l.verum.§. ex facto.ff.demi.xxv.an.in.§.item miles.iſti.e excuſa.tuto.vide e iſta materiain tract.de pɿecedentia octoɿis et militis edito per ſignoɿal.dehomod.Et vide etiā in tract.e imperatoɿe militum eligē.edit.per Bar.cepol.Et  ſex requirutur adeſſe militis ſeu potiō equitis.vide in glo.j.inſti.e milit.teſta.q̇ miles ⁊ clericus equiparantur in pluribus caſibus.vide per Panoɿ.⁊ Feli.in c.cul ex officij.e pɿeſcrip. Jo.an.in mercu.in regula ſine culpa.ix.col.e regul.iur.lib.vj.in contrariu.Bar.in l.mulierem.ff.e hijs quib.vtind.⁊ in I.affectionis.ff.e ona.⁊ in l.miles.§.militie.ff.e militari teſta.Item cp miles pupillus ⁊ eccleſia habent quatuoɿ pɿiuilegia.vide Jap.in l.ſi pecuniam.col.j.ff.ſi cer.peta.alia autemmilitum pɿiuilegia.vide per oc.in l.j.C.e iur.⁊ fact.igno.⁊ perBar.in l.neg enim.ff.e teſta.milit. Suil.le rouille alenco.


7

In textu ibi.

Quilz ont de leurs femmes etc.

Non ergo ſe extēdit iſtud pɿiuileg iu exēptionisad illegitimos ſiue baſtardos /  non icit filippɿie niſi qui ex nuptijs natus eſt:vt icit Bal.in c.in pɿeſentiacol.v.⁊ in c.per tuas.de ꝓba.Bar.in I.ex facto.§.ſi quis rogatff.ad trebel.Iap.in.§.penales.col.x.inſtitu.e actio.Et quia matrimonium eſt pɿincipium ⁊ fundamētum humani generis. glo.in auten.de nup.in pɿin.colla.quarta.glo.⁊ oct.in.§.pɿimo. inſtitu.e patri.poteſt. Bal.in c.nōnullu.ij.col. ꝓſi.ſed an ſpurij.dereſcrip.nec ſufficit c ſint filij m naturā:vt icit Guid.pape.j c.ilegium.de regul.iur.lib.vj.matheſil.in tract. de ſucceſ.ab inteſta.col.v.verſi.verum enim reſtat.ideo icit Pet.e ancha.conſil.ccclxxxix.incip.viſis.in pɿinci.c barſtardi ſiue naturales autpurij non icuntur e omo nobilium . ſiue loquamur in odioſis/ſiue in fauoɿabilibus.allegat no.in c.j.e baptiſ.ita icit cōſulere Dy.dicens. tales nullam agnationem vel cognationemhabent ex parte patris per l.ſi ſpurius.ff.vnde cog.et  non participant e honoɿe parentum/nec reputandi ſunt e omo / necretinent nobilitatem.tenet Guido pape.q.ccccclexx.per l.humilem.C.e iiuſt.nup. Tenet Bar.in l.filium.ff.e hijs qui ſunt ſuivel alie.iur.et in l.ſi vt pɿo ponis in repe. circa fi. e ignita.lib.xij.C.et in I.tutelas.ff.e capit.imi.Bal.in I.ex libera.C.e ſuisBar.in l.neg enim.ff.e teſta.milit. Suil.le rouille alenco.⁊ legit.oct.il.cu legitime.ff.e ſtat. homi.⁊ Jo.and.in addi.adSpecul.in titu.qui fi.ſunt legit.Item non ſunt fide ſtabiles/necbello foɿtes/nec eo amabiles/nec honoɿabiles hominibus.inca.ſi gens angloɿum.lvj.diſt. Bal.in l.j.in.iij.col.C.de hijs q̇ pene no.vide que ſcripſi in glo.conſuetu.ceno.ar.xxv.glo.j.Et ibidem etlā videas q plures baſtardi fuerut magne auctoɿitatis/vt e gratiano ⁊ fratribus eius.de Jo.andɿea/de Jaſone.⁊ ſczaliquos e Bartolo/⁊ pluribus alijs. GSuillermus le rouille.


8

In textu ibi.

Les vefues etc.

Vidua icitur generaliter,non ſolu illa que alie quando nupta fuit ſed etiā que viru nō habuitue icta vidua.i.ſine ignitate/ſicut vecoɿs ſine coɿde / ⁊ veſanſine ſanitate. vt icit text.in l.malum .§.viduam.ff.e verb.ſigOdoffre.in rub.c.quando imp.inter pup.⁊ vid.⁊ miſe.perſo. to.gno ſc.vel ſecundu Archi.in ca.vidua.xxxiiij.iſt.vidua icitutquaſi viro idua.l.iuiſa vel ſeparata.nam iduo iduas ſecūdumeu icitur ſeparare vel iuidere ab idus quod eſt iuiſio vel ſeparatio.⁊ ibidē etiā icit  maritus icit̄ quaſi maris rits.Dieetiā  vidua etiā ici poteſt cuius maritus eſt bānitus vel ānatus ad perpetuos carceres.glo.eſt ſingu. et ibi Bal.in l.fi.ijin verbo oɿbitates.C.ad l.faui.de plagia. ⁊ ibidem generaliter ſi habet maritum ſibi inutilem icitur vidua.ideo icit ibidēBal. pɿiuilegia que antur mulieribus viduis/dantur etiaminutiliter nuptis que habent maritum inutilem/puta amnatuad perpetuos carceres/licet quantu ad fedus matrimonij nonſit vidu a.l.ſi cū otē.§.ſi autem in ſeuiſſimo.ff.folu.mat.refert/⁊ſed.Jaſ.in l.ſi is qui pɿo emptoɿe.xlij.col.ff.e vſucap.⁊ in l.ſi ari.ff.e verbo.oblig.⁊ ibidē icit  paria ſunt aliquid eſſe nullūvel eſſe ine fficax.l.ex hijs.ff e condi.inde. Mle Alexā.in l. vnicC.quando impe.inter pupil.⁊ in I.eleganter.§.qui repɿbos.ff.depig.actio.⁊ coſil.ciiij.incip.ſtatuto.in.j.volu.purpur.in l.j.viijcol.ff.e iuriſ.oim.iudi. Feli.in c.ſignificātibus.pe.col.e offi.deleg.vbi etiam icit credere c in materia ſtricta vbi verba capiuntur pɿopɿie c intelligitur ſolum e illa cuius maritus motuus eſt/ita ſecundum enm ſentit Panoɿ. in c. ex tenoɿe.in fi.efo.compet. Et eſt notandum  viduis antur multa pɿiuilegia/de quibus per tex.⁊ oct.in I.aſſiduis.C.que potio.in pig. hab.⁊in .titu.quando imper.inter pupil.⁊ vid.⁊ ibicy gaudent pɿiuilegijs miſerabiliu perſonarū/d inter miſerabiles p̲ſonas cōputantur.vt in .l.vnic.in fitu.C.quādo imper.iter pu.⁊ vid.Ei icūtur miſerabiles p̲ſone ſupɿa quibs natura mouet ad miſerāducm oct.in .ca.ſignificātib᷒:vt ſutyidue paupes pupilli moɿbo fatigati ⁊c.e quibus in .l.vnic.⁊ ibidē icit Bar. relindtur arbitrio iudiciſ.⁊ in.l.cu a lienā.C.de legib.Aduerte tamen vidua iues non gaudet tali pɿiuilegio.ideo icit tex.iſti᷒ cōſuetudinis.qui nōt vaillant vingt ſolz ⁊c.Ad hoc eſt tex.in .c.ſignificātibuſ.⁊ ibi glo.j.⁊ ſcrib.⁊ in c.viduas.j.q.ii.vbiexponttur illud Pauli.j.ad Timot.v.cap.viduas honoɿa q̄ vere vidueſuntique(inquit)nō ſunt vere vidue.i.que ſuis vel parentu opibus ſuſtētari poſſūt nō recipiunt.Et icit hiero.in epiſt. que incip.vetere via.iij.co l. vere vidue ſunt que omni auxilio ſuoɿūeſtitute ſunt/quas pauptas/ebllitas/⁊ et as conficit / quibusde᷒ eſt ſpes.⁊c.⁊ ibidē icit  vidua ici non poteſt q̄ poſt pɿimuſecundū/einde tertiu ⁊c.immo nil iffert a meretrice.⁊ ibi reciat e illo qui.xxx.ſepeliuit vxoɿeſ.⁊ e muliere que.xxij. viroshabuit ⁊ hos vidit ſimul cōtraxiſſe ⁊ viru ſupuixiſſe. Refert Alberi.de roſa.in ictiona.l vſti.vidua q̄ ſit.Ideo icit Feli.in .c,.ſignificātib᷒ pe.col. pɿiuilegia ata viduis itelligit̄ e viduishoneſtā vitā ſeruātib᷒.l.hijs ſolis.C.de reuo.dona.⁊ ibi.Bal.etSali.tex.in auten.iudex.C.e ſecun.nup.Ange.in l. cū quedampuella.ff.e iuriſ. oim iud.Specul.in titu.e tuto.ō.nuc icēdū.pſi. Itē excipit.⁊ no.in icta epiſt.Pau.j.ad Timoth.v.cap.vbidicitur  vidua in elicijs viuēs moɿtua eſt/⁊ pene olim ſtatutcontra ſecūdo nubētes ꝓcedut contra viduas luxurioſas ſcmBar.in .l.hiis ſolis.C.e reuoc.ona.Alexā.il.j.§. notātur.ff.e infa.Panoɿ.in c.vxoɿatz.de cōuer.coniugato.Et vide q̄ ſcripſi in glo.cōſuetu.cenoma.art.cclxix.glo.j.ad fi.z igit vidua ſiper ommia continentiā ſeruare/ viqua otinēs virginitati pɿoxima eſt.in.§.optimū.in auten.de nō elig.ſecū.nub.colla.j. vidno.p Luc.de pen.in l.quotiēs.de pɿiuile.ſcola.lib.xij.C.⁊ neuiſa.in ſilua nupt.char.xxxviij.Et c tales vidue ſunt ſub pɿotectiōepɿincipis/vt per Gali.Pau.de caſt.⁊ alios in .l.vnic.C. quādoimper.inter pupil.⁊ vid.⁊ omnes reges et imperatoɿes ebenteis fauere in cap.ab imperatoɿibus.xxiij.q.iij.et in cap. regum.eadem cau.c.v. Et nota cy in caſu noſtre cōſuetudinis pauptaspɿodeſt.⁊ facit glo.fi.in l.oēs penſitare.de anno.⁊ trib.lib.x.C.qadminiſtratoɿ reipub.poteſt pauperi remittere collectā qua glo.no.⁊ ſed.ibidē Bar.⁊ Rebuffi.Idē ienēt Antho.⁊ Panoɿ.in c.ſciētes e eci.Feli.in .c.ſignificantib᷒.de offi.eleg.in.ij.col. ibidē enumerat pɿiuilegia paupertatis que etiā cumulat late in c.ſignificantib᷒.And.barb.inter que allegat Bal. dicentem in l.magis puto.§.impɿimis.ff.de reb.eoɿū.c in Francia eſt iuſtititalis c pauper litigans cū rege ſi nō habet vnde faciat expēſas.tenetur rex ſibi facere ⁊ eidē ꝓuidere.de quo etiā meminit Jo.deneuiſanis conſil.xij.inter cōſilia Alberti bɿuni col.iij.⁊ icit Antho.e but.in ca.olim.per illu tex.le.ij.e reſti.ſpolia. paux nōcogit̄ ſubijre iudicia ſi nō habet vnde faciat expenſas.vide multa alia pɿiuilegia pauptatis per eoſde Feli.⁊ And.barba.late inp.c.ſignificantib᷒.perAr chi.in ca.pauper.xj.q.iij. q̄ enumeraulin tract.e eſcript.iuſti.⁊ iiuſti.lib.ij.c.viij.⁊ ibi etiā enumeraulincōmoda pauptatis q̄ nō ſut parua.⁊ vide Bar.in I.illicitas.§.fi.⁊ ibi e quilegijs pauptatis.ff.e offi.p̄ſid.de qbus late p Ar.chi.in ca.ſtatutu.§.inſuper.de reſcrip.lib.vi.⁊ ibidē n̄m oɿat vtū liberet a tali ꝓdeſſe.ſimiliter oɿat And.barba.pɿo ſe ⁊ filiolis.ſuis in .ca.ſignificantibus.vj.col.Suil.le rouille alenco.


9

In textu ibi.

Pors leurs robes etc.

acit quia talia non ebent capt pɿo executiōenec in generali obligatiōe ventunt. vt no.in I.extcutoɿeſ.⁊ l.pignoɿū.cu auten.ſed.C.que res pigno. oblig.poſſ.l.obligatiōe.⁊ l.eni.ff.e pigno.⁊ vtrobi per ſcrib.no.per o.Vo.in.lum.C.que res pig.oblig.poſſ.adem icas e armis militum ⁊ libɿis clericoɿum.glo.in l.nepos pɿoculo.in verbo ignitate.ff.e verbo.ſigni.no.in l.ſtipendia.C.e exeeu.ret iud.l.commodis.ff.e re iud.Guillermus le rouille alenconieñ.


10

⸿ Item le texte met apres aultres paraphes.

⸿ Plusieurs sont quictes de cest aide / par franchises de leurs maisons ou de leurs lieux etc. Sur ce paraphe l’en peut faire vne telle question : scauoir se vne homme allegue franchise ou don en tel cas ou en aultre cas heredital et le veult prouuer par enqueste : se partie est tenue attendre le faict ainsi qu il est propose. Len peut arguer que ouy par le texte.

⸿ a ceste question l’en peut respondre que partie ne sera pas tenue attendre ce faict ainsi simplement allegue / qui ne diroit auec ce, que lettres en eussent este leues a ouye de parronisse / ou notoirement venues a congnoissance ou que on en eust eu possession telle qui suffit en tel cas proprietaire

⸿ Et quant a l argument au contraire qui argue par le texte.

⸿ L’en peut dire que le texte sentent et presuppose possession d nciennete. ou qu il est certaine chose qu ’ il y ai eu chartre de don. dont l’en ne se mettroit pas en preuue de certain par l usaige de Normendie. Cest a entendre et a prouuer et faire la preuue de certain : car il est tout cler qui allegueroit contract ou vendi tion de heritaige et le vouldroit prouuer de certain on ne s en mettra pas en faict Et aussi qui le vouldroit prouuer par enqueste / on ne attendroit pas le fait qui ne vouldroit prouuer / auec ce que lettres eussent este leves a ouye de parroisse ou notoirement venues a congnoissance et a certainete / et par la coustume du pays, vng faict ne chet point en enqueste en tel cas / s il n est ou peut estre notoire eu voisine. Car le voisine ne peut bonnement scauoir vne composition ou contract faict entre parties.

⸿ Et pource doibt on en telles choses monstrer par lettres et ne chet pas en preuue de certain / car par la coustume du pays, l’en preuue par enqueste possession qui suffit en cas proprietaire / ou la lecture des lettres a ouye de parroisse ou notoirement venues a congnoissance.


11

In textu ibi.

Si la renommee du pays.

In factis antiquis ſufficit pɿobatio per famamAd hoc eſt gloſa ab omnibus reputata ſingulin I.at qui natura.§.cum me abſente.ff.de negot.geſt. Barto.erAlexand.in addit.ad eundem.in l. e minoɿe.§.plurimum.ff.dequeſt.et ibi ample e fama ⁊ effectu eius/et cy in factis antiquisfama plene pɿobet,tenēt etiā Innoc.in c.veniēs.de verb.ſignifiBal.in auten.quas queſtiōes.C.de ſacroſanc.eccle.in col.fi. ⁊ inl.cum ſemper.C.de rei vendic.Ange.in l.titiſ. ⁊ ibidem icit itade facto obtinuiſſe.ff.quibus modis pig vel bypo.ſol. ⁊ in l.quidem in ſuo.ff.de cond.inſtitu.Ludo. No.in l.ij.§.itē labeo.ij. col.ff.e aq.plu.arc.icens  in factis antiquis vel excenditibushominum metam fama eſt plena pɿobatio.Vnde icit  papapoteſt per communem famam pɿobare ſe eſſe irectum omnu ciuitatumeccleſſe licet illud non pɿebet alijs inſtrumentis exeo qui a eſt in poſſeſſioneIdeo icit Bal.in .l.atqui natura.§.cum me abſente.j.col.cp multum valet publica fama ad ꝓbationem ominij.quomoɿdo autem ꝓbetur  quispoſſedit tan̄ omin᷒ pɿacticam habent aduocatiin l.titia.ff.de ſolut. m eundē Bal. ⁊ ibi Bologninus addit.alium tex.in l.quidem in ſuo.ff.de cōdit.inſtitu.vide que infra icētur.ccxxiiij. e loy appariſſant. Suil.le rouille alē.


12

⸿ Item le chapitre met eu quart paraphe.

⸿ Tous ceulx qui ont en leur membre de haubert preuost. fournier, ou monnier / pourtant qu ilz ayent four et moulin a ban : ilz sont quictes de monneage etc. Sur ce texte l’en peut noter que tous les preuostz aux nobles tenantz sont quictes de monneage. Et aussi leur fournier et monnier : pourtant qu ilz ayent four et moulin a ban en leurdict fief.

⸿ Et se aulcun vouloit arguer que se a vng noble fief y auoit plusieurs preuostz / qu il n en debueroit auoir que vng quicte  : pour ce que le texte parle en singulier.

⸿ L’en peut respondre que tous en sont quictes par mesme raison.

⸿ Nam vbi eadem est ratie idem debet esse ius. Et ou le texte met apres en ce paraphe, en la fin. Que chascun baron a en sa baronnie sept sergentz qui en sont quictes etc. ce n est pas a entendre sept preuostz : car il est assez deuant dict parquoy ilz doib uent estre quictes. Et aussi ne sont pas appellez les preuostz des barons qui ne sont que bas iusticiers, sergentz : mais est a entendre sept seruiteurs. Et ce peut apparoir par le texte du coustumier en latin qui met. Et i baroniis singulis septem seruientium. Et met au deuant en parlant des preuostz. prepositum. Item eu vij. paraphe de ce chapitre qui contient.


13

⸿ Toutes femmes mariees en sont quictes etc. Il ne sentent pas au regard des femmes communes marchandes : car ilz peuent bien conduire leur marchandise en l absence de leurs maris Et si peut on dire que cest assez de leurs maris. puis qu ’ ilz sceiuent et consentent qu ’ ilz soient commu nes marchandes. et aussi les contractz faictz par les femmes, en ce cas sont tenables. Mais le texte sentent au regard de celles qui ne sont point communes marchandes. et aussi au regard de celles qui sont communes marchandes, en ce qui toucheroit aultre chose que faict de marchandise : car elles ne peuent contracter sans le consentement de leurs maris. qu ’ ilz ne se puissent bien rappeller. Pous quor on pourroit faire deux doubtes.

⸿ Le premier / se on prestoit argent a vne femme, se son mary seroit tenu a le rendre.

⸿ L’en peut respondre que ouy : car aultrement il s ensuyuroit inconuenient contre celuy qui auroit faict le prest pour bien. et aussi est a supposer quelle conuertist l argent au profit dudict mary. Et suppose que ainsi ne feust / si est ce raison que le mary amende la defaulte de sa femme,. dont il a le gouuernement : car s il la voit de mauluais gouuernemet / il peut pouruoir aux inconuenientz qui luy pourroient aduenir / en faisant crier en assise ou en lieu publique que on ne luy baillast riens sans son congie, sur peine de le perdre. ou en signifiant luy mesmes a personnes particulieres a qui il verroit estre expedient / laquelle signifian ce suffiroit au regard d eulx.

⸿ Le second doubte / scauoir se vne femme mariee auoit faict vng contract en quelconque cas qui feust heredital ou mobiliaire en l’absence de son mary / et s il alloit de vie a trespassement sans le reuoquer : se ledict contract seroit tenable eu preiudice de la femme.

⸿ L’en peut respondre que ouy. puis que le mary ne lauroit reuoque : car la reuocation que le texte ottroye au mary. est pour euiter a son preiudice : et non pas a celuy a la femme qui a faict le contract


14

In textu ibi.

Que tout ne soit a leurs maris etc.

Ad hoc eſt tex.in l.oce ancillam.C.e rei vendvbi icitur  maritus eſt ominus otis.l. eumqui.§.item reſpon.ff. ad munici.glo.in l.in rebus.in vcrbo iure.C.de iure ot.et vir eſt caput mulleris.j.ad Coɿith.xj.⁊ ad Epheſios.v.ca.Guillermus le rouille alenconieñ.


15

In textu ibi.

Sont deux en vne chair etc,

Sunt verba cuāgeli/ Math.xix.c.Et erut uo incarne vna.⁊ ibidē.J am nō ſut uo ſed vna caro.ypoli.e marſil.in I.j.§.ſeruū mariti.ff.e q̄ſt.neuiſa.in ſilua nuptiali.Ideo icit Bal.in ca.ſignificault pɿumo not.de reſcript.nulla eſt maioɿ lateralitas q̄ inter vtru ⁊ vxoɿē. ⁊ ſunt ſocu iuine ⁊ humane om᷒.l.aduerius.C.e cri.expil.hered.l.i.ff.e ritunup.cu ſi.Et eſt inter viru ⁊ vxoɿē ddā vius ꝓmiſcus.l.Suis. C.de furt.⁊ ē vna familia.l.j.§.ſi vir.ff.ad ſilleia.Sozi.oſil.cclxxxvj.incip.viſa pɿoteſtatione in fi.quox marit᷒ eſt caput ⁊ n̄s/vt ixi ſupɿa in pɿoxima additiōe.Et oſtituit mulier virum ſupɿa caput ſuiumn per matrimonis ſicut monachus abbatē:vt icit Luc.e pen.in l.q̄cū.ij.col.e remilit.lib.xij.C.⁊ ꝓbaturGen.iij.ca.ixit n̄s mulieri ſub viri poteſtate eris et ipſe ominabitur tuiideo mulier ſine viri licētia nihil poteſt habere/dare vel accipere.in ca.non icatis.xii.q.j.Et icit Fab.in.§.in pɿima col.inſti.quibus mo.ius pat.poteſt.ſoluit.cp marit᷒ eſt on̄s / ⁊ mulier perola obſequitur viro/⁊ fungitur maritus mulleris ſubſtātia ⁊ coɿpoɿe.not.in I.aſſiduis.C.qui pot.in pig.habean.Et tenetur mulier cuſtodire res mariti ⁊ ſibi parare comeſtibilia/et lauare pedes ⁊ caput.Jo.and.et Panoɿ.in ca.literas.col.fi.e reſti.ſpolia.⁊ facere lectum ⁊ ſcopare.Angel.in ſum.§.vxoɿ.ij. Neuiſa.in ſilua.fol.lxvij.⁊ eſt pene famula viro.in ca.oɿdo.ca.mulier.⁊ in ca.hec imago.xxxiii.c.v.Et poteſt vir tenere vxoɿem in vinculis.noin ca.quemadmodum.in fi.e iureiu.in ca.ſicut alrerius.vij.q.i.Luc.de pen.in .l.quecū.c intelligit ibidem caſtigare vſc adnecem excluſiue/intellige cauſa rationabili exiſteñ.alias puniretur.in.§.ſi quis autē pɿopɿiā.in autē.vt lic.mat.⁊ auie.colla.viij⁊ c tenet operari viro ſuo.facit.l.ſicut.ff.e ope.libert. Et facitquia vir in omo ſua icitur rex ⁊ n̄s.Jo.and.⁊ Panoɿ.in c. venerabilem.de elec.vbi referunt e ruſtico qui edit alapam regiAnglie Richardo / eo  rex nolebat in omo ſua eidē obedire inlotione manuum.vide que late ſcripſi in glo.conſuetu.ceno.arti.cccccv.glo.j.Suillermus le rouille alenco.


16

In textu ibi.

Et porce doibt l en scauoir que femme etc.

Mulier ſne viri licentia nihil poteſt haberedare vel vendere.in ca.nōdicatis.xij.q.pɿima. tex.⁊que ibidem ſcripſi in glo.conſuetu.cenoma.arti.vin glo.j.⁊.ij. Suil.le rouille A lenconienſis.


17

In textu ibi.

Toon les aultres fors etc.

Exceptio et firma regulā in caſib᷒ nō exceptis.l.nam q̇ liquide.ō.fi.ff.e pe.lega. Guil.le rouil.


18

In textu ibi.

Mais les robes

Vide que ſupɿa ixi in additione ſeptima.Suillermus le rouille alenconieñ.


19

⸿ Item eu dernier paraphe ou le texte met.

⸿ Les aultres qui ne tiennent ne feu ne lieu le payent comme sont varletz ou chamberieres qui ont de meuble vaillant vingt solz. Ce texte sentent hors leurs robes ou leurs aultres choses. comme dessus est declaire.

⸿ Item le texte met apres eu la fin de ce paraphe. Et si debuons scauoir que toute la pooste de la monnoye / appartient au duc de Normendie etc. Ce texte sentent de la monnoye du duc : car il ya bie n en Nordie aulcuns seigneurs qui ont haulte iust ice et pouoir de faire mon noye en leur terre et en ont la congnoissance : sicomme le seigneur Diue tot et le seigneur de noyon

⸿ Item sur le texte qui met que ceulx qui ont de meuble vingt solz vail lant doibuent payer du monneage : L’en peut faire quatre questions.

⸿ La premiere est telle plusieurs enfantz demeurent ensemble qui nont ne pere ne mere / et ont tous ensemble vaillant vingt solz en meuble / scauoir silz sont quictes par vng monneage. Len peut respondre que ouy. et se payera par la main de laisne po ͬ tous ensemble. Mais se iceulx enfantz estoient separez et qu ’ ilz eu sent party la succession d leur pere / silz auoient chascun vaillant vingt solz en meuble / ilz payeroient monneage.

⸿ La seconde est / se iceulx enfantz ont recueilly la succession de leur pere et mere / laquelle succession vault bien vingt solz de rente par an et n est point partie entre eulx : Scauoir silz payeront monneage et silz le doibuent.

⸿ L’en peut respondre qu ’ ilz le doibuent. puis que la succession vault bien vingt solz de rente en reuenue : mais quelle ne soit partie entreeulx : et ne payeront que vng monneage qui se payera par la main de l ainsne : Mais silz auoient party ladicte succession entre eulx : se la partie de chascun valloit vingt solz de meuble, ilz payeroient particulierement chascun vng monneage. Et se la partie de chascun ne valloit particulierement vingt solz / aulcuns d iceulx ne payeroient monneage se ilz n avoient chascun en meuble vaillant vingt solz.

⸿ La tierce : se iceulx enfantz auoient pere et non point mere / et le pere teinst la succession de leur mere par vica rie ou par veufuage, ou suppose qu ’ il fust remarie : scauoir silz payeroient monneage. Len peut respondre que non / silz estoient en pouoir paternel de leur pere : car tant comme ilz y sont ilz ne peuent point auoir de meuble qui soit leur : mais est tout a leur pere : et mesmement les reuenues de leurs heritages s aulcuns en auoient : et en pourroit iouyt et vser comme du sien propre. Et aussi silz estoient hors du pouoir paternel de leur pere qui teinst encore la succession de leur mere par vicairie ou p veufuage / ilz ne paye roient point de monneage / silz n avoient aulcune chose vaillant vingt solz que la propriete de la succession de leur mere / pource qu ilz ne sont point saisis et ne cueillent rien. et par la coustume ilz conuient qu ilz payent monneage ceulx qui ont vaillant vingt solz de meu ble / ou que la reuenue de leur heritages leur vaille vingt solz par an. Mais se leur pere estoit remarie : et ilz eus sent la succession de leur mere : et ilz en feus sent saisis / ilz payeroient monneage.

⸿ La quai te est / si vng homme et sa femme ont plusieurs enfantz en leur pouoir paternel qui seroient hors d auec eulx / et gaigneroient chascun plus de vingt solz par an : scauoir silz debueroient payer monneage. L’en peut respondre. que non : mais en seront quictes par le monneage que leur pere paye / puis qu ilz sont en son pouoir paternel : car ilz ne peuent auoir rien qui soit leur tant qu ilz soient en sont dict pouoir : mais se ilz en estoient hors / ilz payeroient chascun monneage : selon que dessus est declaire.