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⸿ De empeschementz de succession. xxvij.
O R voyons apres deme peschement d’heritage. Les empeschementz sont telz. Bastardie / religion / forfaicture :1 et mesellerie dont l’en ne peut garir. Pre mierement nous dirons de bastardie. Tous ceulx sont bastardz qui sont2 engendrez hors mariage. Et iasoit ce que mariage ait este departy.3 les enfans qui sont engendrez tant comme saincte eglise le tenoit et souffroit pour loyal : sont tenus pour legitimes. Et ceulx qui furent en gendrez deuant le mariage /4 se le pere espouse depuis la mere : ilz sont tenus legitimes.
⸿ Et pour ce que plusieurs mariages sont celez et ne sont pas pu blicz appertement / de quoy par saincte egli se doibt enqueste estre faicte : il n appartient pas a la court laye a en iuger. Car se saincte eglise les tient a loy5 aulx / la court laye les y tiendra. Et pource que le plus prochain hoir6 doibt auoir la saisine a son ancesseur. Le aulcun dict qu il fust filz au mort / ou nepueu / ou plus prochain hoir que cil qui est en sa saisine : il conuient que cu qui tient nye ou congnoissc. Se il nye / il conuient auoir l enqueste. scauoir monsil est si pres du lignage comme il dict : et s il est vray / il aura la saisine. Et se lautre partie congnoist qu ’ il dict vray / il aura la saisine sans enqueste.
⸿ Se l’autre luy veult78 mettre sur qu il soit bastard pource ne perdra il pas sa saisine. Mais se l aultre veult bailler pleges qu il le prouuera a bastard dedens la et le iour / il aura letres du bailly / qui yront en leur ordinaire en ceste forme Comme il eust este plet par devant nous entre P. et G. pour l heritage Roger de quoy en ne nye pas qu ’ il ne fust pere P. non pourtant CAPITULUM. le veult tenir a bastard. Et pourtant que le plet de ceste chose vous appartient / nous vous enuoyons la cause de bastardie / pour determiner dedens vng an et vng iour : et ce que faict en aurez nous rei manderez au terme. Lors yra l’ordinaire auant en la cause / selon que droict luy semblera. Et quand lan sera passe /9 ilz doibuent reuenir a la court ou aincois / se la cause est auant finee Et s il est prouue a bastard / l’heritage remaidra a l’autre / et s il ne peut estre prouue : l autre n y aura rien.
⸿ Bastard ne peut estre heritier d aulcun heritage : mais p achapt ou par aultre condition le peut il bien auoir. Aulcun ne peut estre hoir a bastard / que les enfantz qu ’ il a de sa femme espouseeEt iasoit ce que bastard ne doye estre heritier de10 l’heritage a aulcun hone / non pourtant il en peut conquerir / et ce qu ’ il aura conquis il le peut donner vendre ou engager a que il vouldra : ainsi comme s il fust de mariage. fors a ceulx qu il a engendrez en bastardie.
⸿ Aulcun qui en religion ait faict profession pour1112 tant qu il porte appertement habitde religion. ne peut estre hoir a aultre : car il est aussi comx me mort au monde. Et se contendz vient sur ce et il ne porte habit de religion eu temps que le plet est commence : on13 en doibt faire tout ainsi comme nous dismes de bastardie.
⸿ De forfaicture aduient que succession est perdue :14 car aulcun des enfantz a celuy qui a forfait sa terre / ne peut succeder en l’heritage : comme ailleurs cy deuant est plus plainement ddeclaire
⸿ Le mesel ne peut estre hoir a aultre1516 pourtant que la maladie soit appte communement Mais il tiendra toute sa vie l’heritage qu il auoit / ains qu ’ il fust mesel
⸿ Sur ce texte qui parle de bastardie peut on noter premierement que se aulcun est marie et s en va hors du pays et laisse sa femme et apres en espouse vne aultre en estrange pays. en face de saincte eglise : se la seconde femme scauoit qu ’ il ruil marie a vne autre au devant d elle, et elle scauoit bien quelie viuoit encore : s il auoit enfantz de ceste derniere femme / ilz seroient aduoultres. Car l eglise auroit este deceue p leurs malices. Mais se la seconde femme ne scauoit point que son mary feust marie a vne aultre femme au temps qu il espousa / leurs enfautz seroient legitimes et succederoient a leurs heritages / pource que la femme auroit procede de bonne foy en mariage faisant. Et s il estoit aultre ment elle seroit deceue contre droict et raison. Car il nya point de malice ne de faulsete en elle.
⸿ Secondement l’en peut noter que se vng homme promet a vne femme qu ’ il l espousera et puis a sa compaignie charnelle et ayent des enfantz ensemble / les enfantz sont reputez et tenus pour legitimes : iasoit ce qu ’ ilz n ayent point espouse l’un l’autre en face de saincte eglise. Car puis qu ’ il ya contendntz de mariage entre homme et femme et apres sesuyt coux le charnel entre eulx / le mariage est destors consume : et ne seruent les solennitez que on faict a l eglise sinon pour conlemer et notifier ce qu ’ ilz ont faict. Et aussi se vng femme ou vne fen me fiancoient l’un l autre par parolles de present asoit ce qu ’ il n y eust poinr eu de couple charnel entre eulx ne aultres espousailles faictes / si ont ilz tenus et reputez des lors pour mariez / et le mariage faict : mais silz s entrefiancoient par parolles de futur / le mariage ne seroit pas faict iusques a ce qu ’ il y eust couple charnel : ou que le mariage fust apres consume par pa rolles de present fust en face de saincte eglise comme il est acoustume / ou autrement.
⸿ Tiercement que sevng homme et vne femme s entrefiancent et sont portees leurs fiansailles par escript soubz seel et soubz escripture : et iceluy homme tient icelle femme et ont des enfantz sans ce qu ’ il en loit rien sceu des conuenantz d entre eulx / et puis vont de vie a trespassement sans dire ne faire mention de leurs contendntz : Neantmoins leurs enfantz sont legitimes et succederont a leurs heritages : pourueu qu ’ ilz puissent enseigner par lettre ou aultrement deuement les contendntz du pere et de la mere.
⸿ Quartement on doibt noter que se vng homme marie laisse sa fenme et va en aultre pays ou il espouse vne aultre femme luy sachant que la premiere femme vit encores / mais la se conde femme ne sceit pas qu ’ il soit marie : et puis ont enfantz aincois qu ’ il vienne a la congnoissance de sa seconde femme qu ’ il fust marie au devant qu il l espousast / lesdictz enfantz seront tenus pour legitimes comme dict est.
⸿ Quintement on doibt noter que se vng homme a enfantz d une femme mariee et puis son mary meurt et l espouse cil de qui elle a les enfantz / ncantmoins les enfantz ne seront pas legitimes / mais demourront aduoultres.
⸿ Sixtement se vne homme et vne femme qui ne sont point mariez ont enfantz ensemble et apres cil homme se marie a vne aultre femme de laquelle il a enfantz / et puis meurt sa femme : Et icelle morte espouse celle de qui il auoit eu des enfantz auant qu ’ il se mariast : : ceulx enfantz sont faictz legitimes par le mariage d entre eulx. Mais nonobstant ilz ne succederont pas comme ainsnez au deuant des enfantz engendrez en la femme qu il espousa premierement / mais comme puisnez : car iasoit ce que les enfantz de la premiere femme espousee soient puisnez en aage : s il sont ilz ainsnez legitimes qui leur donne en ce cas preuention d ainneesse en succession. Et iasoit ce que les enfantz ne fussent point mis soubz le drap / quant le pere et la mere s entrespouserent / neantmoins ilz seront tenus pour legitimes / mais on a acoustume de les y met tre pour cause de solennite.
⸿ Septiesmement on peut noter que se vng homme fiance vne femme / en disant Je vous espouseray s il plaist a mes amys et puis a sa compaignie charnelle : la condition en seroit hors. / et teroit le mariage consume : et ne pourroit contredire que les solennitez de l eglise ne se parfeissent / iasoit ce que les amys ne sy fussent pas accordez.
⸿ Sctauement on doibt noter que se vne femme promet a vng homme quelle l espousera s il luy plaist / et toutesfoys qu il luy plaira / et de ce luy passe lettre qu il mon stre / il pourroit accepter le mariage en sa presence ou ab sence. et s il engendroient enfantz ilz seroient tenus et reputez legitimes. Et aussi pourroit la femme faire conuenir l homme a que elle auroi faict ladicte obligation et promesse pour dire et declarer sa volunte / s il la vouldra prendre a femme et espouse. Nonobstant que en la dicte obligation n y ait point de temps deter mine dedens lequel i doye declarer sa volonte. affin quelle se puisse marier / s il ne la veult pendre. fo. xij.
In textu ibi.
Tous ceulx sont bastardz qui sont etc,
Quod baſtardi non ſuccedant. ad hoc eſt tex.in autē.ex cōplexn cū ibi no.C.e inceſt.nupt.l.ſi ſpurius.ff.vnde cogna. Et nō valeret in contrariū cōſuetudovt tenent Bar.⁊ Pau.de caſt.in l.teſtamēti.ff.e teſta.Pet.de anchar.in cle.ne romani.ij.col.ix..iiij. nota e elect. Nicolaus epualdis in tract.ſucceſſ.ab inteſt.in.j.parte.Fſi.ſuccedit tertia/ ſcm eos cōtrariatur iuri iuino.Gen̄.xxj. Non erit heres filius ancille ⁊c.In ca.nō omnes.xxxij.q.ii.Et talis cōſuetudoſiue ſſututu iuuitaret tacite ad elinquendu ſecundū eudem eanchar.in .clene romani.⁊ .e vualdis in .tract.ſucceſ.ab inteſt.q̇ eſt abſurdu p̲.l.ſi vnus.§.illud nulla.ff.de pact.in c. ̄admodu e iureiur.in c.ij.e conſuetu.Et tales baſtardi non reputantur filij ⁊ non ſuccedāt.no.in ca.quid eſt.xxxv.q.vij. Itennon retinēt nobilitatē nec e ſtirpe nec totiſtirpi attinēt ſecūdūBal.in c.per tuas.de maio.⁊ obē.alleg.tex.⁊ ibi no.in.§.filiu vero.in auten.quib.mod.natu.effi.ſui.colla.vij.glo.in cle.j.in ꝓboliberi e baptiſ.ideo icit tex.in c.ſi gens.lvj.diſt.c non ſut fideſtabiles,nec bello foɿtes/nec eo amabiles/nec honoɿabiles heminibus.refert Bal.i l.i.in.iij.col.C.e hijs qui pene noīe. Et licet pɿīceps poſſit legitimare/vt no.in glo. ⁊ p oct. i .auten.excōpiexu/tu Bal.in c.filij nati.in tifu.ſt e feu.fue.ꝓtrouer.ꝓſi.pene accept.vocat imperatoɿē legitimantē ſpurios/exiſtētibus legitimis ⁊ naturalib᷒ vnā pecudē cū nō habeat pɿe oculis iuſticiam publice honeſtatis/nec cōſideret p̲ ſolos nuptias cōſeruari elegās gen᷒ humans ⁊ nuptias pɿeſtare humano generi immoɿtalitatē tex.in autē.de nupt.in pɿin.col.iiij.vide q ſcripſi.inglo.ſue.cenomanie ar.xxv.glo.j.circa med.Et ibi plures baſtardi fuerut viri magne auctoɿitatis c aut tales baſtardi ſintinſucceſſibiles intellige tam e linea materna q̄ paterna p iur aſupɿa alle.c.latoɿ.⁊ c.cuiuſ q̇ fil.ſunt legit.§.pe.in auten.quib.mod.nat.effi.ſui.colla.vij.cx verū eſt e natis ex coitu ꝓhibitevolu tario/ideo icit elegāter Nico.de vuald.in .tracta.de ſucceſſ.ab inteſt.in.j.parte.vſi.ſi autē coitus/ ſi coitz fuiſſet violēus qn mulier fuit cognita per vim tunc fili/ geniti ex tali complexu quo ad matrem eſſent ſucceſſibiles m eu ḡtu ad eamnon icerētur nati ex coitu ānato p.l.vim paſſā.ff.e adul.l.fediffimā.§.remouet.eodē titu.C.ita ixit conſuluiſſe Bal. in.l. eāquam.C.de fideicom.vide eundē e vual.in .trac.G.le.rouile.
In textu ibi.
Et iasoit ce que mariage. etc.
Ad hoc eſttex.in.c.iqui fili/ ſut legit . vbi icitur ſeparato matrimonio pɿopter impedimentūconſanguinitatis fili/ nati ante ſententiam ſunt legitimi verum eſt ſi contrahētes ignoɿabāt impedimentu vel ſi vn᷒ ſciebatalter ignoɿabat no.in.c.ettenoɿe:eodē titu.ſecz ſi ambo ſciebant ipedimētu vtin.c.referente eodē titu.etibidē Panoɿ. vbi querit q̄ignoɿantia an iuris vel fati excuſet. Guillermus lerouille alenconienſis.
In textu ibi.
Et ceulx qui furent engendrez. etc.
cex.eſt in.c.j.⁊ in.c.tanta:⁊ ibi Panoɿ.d fil.ſuntle git. Aduerte tn advnu mirabile ictu.Bar.l.f.pe.ff.e cubi.vbi icit poſt Richard.mal. fil ij q̇ habent ex alia ḡ ex concubina put a ex multere nō retēta in omo ſola nō legitimātur per ſubſequēs matrimonig.idē tenet Jo.and.in regu.nine culpa. e regu.iur.lio.vi.facit glo.in .c.tāta.d icit filide adu.terio natz nō legitimat̄ per ſubſequēs mrimoniu.Panoɿ.tu in c.innotuit.pe.col.de elec. tenet cōtra Bar. vbi icit natex ſoluto ⁊ ſolut a ex furtiuo coitu licet non ex concubina legitimat p ſubſequēs matrimoniu poſt glo.ibidē in vbo iugata.vide q̇ ample ſcripſi in glo.cōſuetu.cenomanie.arti.cccliiij.glo.j.et ibi que ſit cōcubina ⁊ que requirantur.Guiller.le rouille.
In textu ibi.
Car se saincte eglise les tient. etc.
No.in.c.j.et ibi Panoɿ.qui filij ſunt legit. Guilſermus le rouille alēcon.
⸿ Apres le texte met
⸿ Et peur ce que le plus prochain hoir doibt auoir la saisine de ses ancesseurs etc. Ce texte ne veult pas innuer que s aucun est saisi d aulcun heritage a certain tiltre par luy allegue et i en ait ioui paisiblement an et iour / et il vient vng aultre qui dict que ledict heritage appartenoit a son ancesseur dont il est plus prochain he ritier : que pourtant le premier possesseur en doye estre deposside. Mais s il estoit recongneu par le premier possesseur qu ’ il auroit iouy dudict heritage comme puisne / heritier de celuy que luy vouldroit donner ledict empeschement / icelle possession ne luy attribueroit aulcu droict en icelle possession : mais seroit l autre saisi nonobstant ladicte premiere possession pource que ce seroit a la conseruation du droict de l ainsne / tout ainsi que l ainsne a la saisine a la conseruation du droict de ses puisnez des heritages et reuenues a eulx venus de la succession de leurs ancesseurs / dont il sont heritiers.
⸿ Apres le texte met.
⸿ Se l’autre luy met seure qu il soit bastard pour ce ne perdra il pas sa saisine. etc.
⸿ Sur ce mot [ Dedens l an et iour ] On peut faire vne telle question.
⸿ Se le proces de la court de l eglise duroit plus dan et iour / se cil qui doibt prouuer que l’autre est bastard doibt perdre sa cause.
In textu ibi.
Se l’autre luy veult mettre sur. etc.
Si talis natus eſt l matrimonio. pɿeſumit̄ legitimus fili᷒ eſt quē nuptie emonſtrāt.l.quiaſemp.ff.e in ius voc.in.l.filiu.⁊ ibi Bar.⁊ bal.ff.e hiis q̇ ſut ſuivel alie.iur.no.in.l.ſi vicinis.⁊ ibi Cy. ⁊ Saly.C.de nupt.itelligeetiā ſi cōſtaret cz mf alteri ſe copulaſſet per.l.miles.§.defucto.ff.e adul.Bɿunus aſten.cōſil.xv.incip.viſa legitimatione. poſt p̲n.pɿobabit.agit filiatio ꝓbato matrimonio qm̄ illis ſimul cohabtantib᷒ ⁊ matrittionio urāte mulier cōcepit ⁊ peperit vicinis etnotis ſciētib᷒vt i .l.filiu.⁊ ibi Bal.in.j.⁊.ij.lectura no.l.c.trāſmiſſe.⁊ ibi Panoɿ.qui fil.ſunt legit.Et ſi eſſet in poſſeſſione filiationis non crederet patri aut matrieu baſtardu aſſerentibus qeoɿ aſſertio nō nocet filio.l.iij.§.matris igit.ff.e iure.iur.I.j.§.ſi q̇s nō ab alliquo.ff.e carbo.edict.Ideo icut Bar.in .l.filiuet Saly. in .l.ſi.vicinis.ad finem:c pɿimogenitus qui renuciauit regno ad relationem matris inc aſſerētis eum nō eſſe filiu regis.ſed cuiuſdā militis fuit fatuus.Et non bene fecit hoe ſibɿnon pɿeiudicabat.vide in l.fi.iunct a glo. ff.de pɿoba. Panoɿ.ind.c.tranſmiſſe.Et vide Bar.⁊ Bal.in.l.gallus.in pɿinci.ff.e libet poſth.vbi icūt triplex eſt tēpus p̲fectu partus/pɿimo tp̄s.vij.menſā.l.vij.menſe.ff.e ſtat.ho.Sco eſt tēpus.ix.menſiūet in iſto oēs cōcoɿdant. Tertio eſt tēpus ecē mēſiu.ſcm oēs/etiā coɿdat glo.in .l.gallus.ſtefert tnBar.ibidē cy. ixiſſe audiuit a magiſtro gētili etiā poſt ecē mēſes p̲ paucos icpoteſt eſſe legitims partus.plus refert cy in.xij.⁊ in xiij.mēſe.ſedraro accidit m eudē Bar.⁊ hoc phiſicis icit eſſe reliquendumNo.etiā ad ꝓbationē filiationis menſis in quo pater moɿiturcōputatur m glo.in .l.galluſ.⁊ ibi Bar.⁊ Bal.plus icit ibidē ceptio pōt fieri in ie quo q̇s moɿit̄ inſpecta aptitudine nature aptitudo peti᷒ iſpicit̄ ̄ actus.l.ſi q̇s.⁊.l.ſed eſt q̄ſitu.ff.de lib.⁊ poſthu.ſed vſc ad qua etatē vir icat̄ aptus ad regenerādu/vide no.in l.ſi pffamilias.§.in arrogationib᷒.ff.de adoptet que cumulat neuiſa in ſilua nuptiali.fo.xxxv.col.j.⁊.ii.⁊ ibi octuagenari᷒ ⁊ ctiā nonagenari᷒ poſſunt gnare / vidi ego aliasin alēconto uos ſenes vn᷒ quoɿu generauit in. lxx. anno vel eocirca uos vnico partu.Alter l.lxxx.pɿim᷒ cognominabat ferrātalter le maiſtre ict᷒/alsq̇nquernō/ſed bec raro accidūt ſicut emulitre g cipiat vltra quinquageſimū annū.l.ſi maioɿ.C.de legit.hered.licet qfc euenerit cōtra.vt pBal.cōſil.lix.incip. verba.col.fi.vol.iij.Jaſ.in l.ſed ē queſitum.i.not.ff.de lib.⁊ poſthu.neuiſa.in ſilua nuptiali charta.xxxv. vbi refert e henrico iperato.d voluit vxoɿ ſua huius etatis palā pareret ad euit andas ſuſpitiones partz ſuppoſiti.Et ſupɿadicta nota/dɿ per et atem minime illegitimationē pɿobabis:ꝓbatur aute ſi marituefuit abſens tēpoɿe concetionis vel alias non vtebaturconiuge/vt in .l.filiu.per Pauoɿ.in .c.trāſniſſe.⁊ c.ſed.⁊ p Sal.i l.ſi vicinis. Adde ad ſupɿadicta puer.ix.annorum poteſt generare. Ialn l.moɿibz nu.xviij.ff.evul.⁊ pupil.ſubſti. vbi refert e puero.ix.annoɿunqui impɿegnauit nutricēſuā.glo.in ſu.xx.q.j.Suilermus le rouille alenco.
Appert que ouy par le texte qui met. Et quand l an et iour sera passe / ilz doibuent reuenir a la court laye / ou aincois / se la cause est finee.
⸿ a ceste question on peut respondre qu il ne perdroit pas pource sa cause / pourueu qu ’ il eust faict diligence de faire sa preuue / et que ce ne fust pas par sa faulte se elle ne fut faicte en l an et iour. Car se le iuge de l eglise l auoit greue il en pourroit appeller hors de normendie et en seroit la cause deuolue. devant le souuerai par appellation fust au pape ou a aultre. Laquelle ap pellation ne pourroi estre determinee en lan et iour. Et aussi cil qui a la preuue a faire : s il ne la faisoit en l an et iour / ne debueroit pour ce perdre sa cause / puis que ce ne seroit pas sa faul te. Et a l argument au contraire qui argue par le texte qui met. Et quand l an et iour sera passe / il doibuent reuenir ou aincois / se la cause est finee. L’on peut respondre que ce texte veult innuer que les parties doibuent reuenir en court laye / quand l an et iour sera passe / soit le proces fini ou non : affin de scauoir lesta de la cause et que la cause ne soit mise en oubly. ne l amende perdue. Ite apres le texte met
⸿ Et iasoit ce que aulcun bastard ne puisse estre hoir a aulcun homme / non pourtant il le peut bien conquerir : et ce qu il aura conquis il le peut donner / vendre ou engager a qu il vouldra / ainsi comme s il fust engendre en mariage. etc. Ce texte ne veult pas dire que vng bastard puisse donner tout son heritage a qui il luy plaira : mais veult dire qu il en peut donner ainsi comme legi time / c est assauoir la tierce partie a ceulx qui n y attendent aulcune part. Item sur le texte qui met. Mastard ne peut estre heritier de aulcun heritage a peut l’en faire vng tel doubte. Ung bastard a vng filz de sa femme espousee / lequel filz conquerra plusieurs heritages et puis meurt sans hoir yssu de luy. Scauoir se le pere qui est bastard aura la succession de son filz qui est legitime. Len peut respondre que non. Car bastard par le texte ne peut estre heritier de aulcun heritage / mais la mere ou ceulx de la ligne de la mere le pourroient bien auoir. Mais se le pere qui est bastard auoit donne a son filz qui est legitime aulcuns heritages / et iceluy filz alloit de vie a trespas sans hoir yssu de luy / les heritages ne reuiendroient pas au pere / pour ce que bastard ne peut estre hoir d aulcun hefiage / par le texte Le iussi a la mere pource que ledict heritage vient de la ligne du pere : mais demourroient au seigneur dont il est tenu par default de ligne.
⸿ Apres ensuit eu texte
⸿ Aulcun qui en religion ait faict profession ne peut estre heritier a aulcun aultre. etc. Sur quoy l’en pourroit fai re vne telle question.
⸿ Pourquoy le texte met pourtant qu ’ il porte appertement habit de religion. etc. car puis que aulcun a faict profession en religion porte habit on non il est priue de toute succession.
⸿ le peut respondre que le texte le met pource que plusieurs qui ont este profes en religion / ont este depuis dispensez du pape : paryeriu de laquelle dispesation ilz sont habilles a succeder / nonobstant qu ilz ayent faict profession. Car ilz en sont dispensez et n en portent plus l habit. Et pource met le texte ce mot. Pourtant qu ilz portent appertement habit de reigion. Pour innuer que auoir faict profession n est pas suffisant empeschement de succession / qui ne porte habit de religion : car lors il appert assez qu ’ il ya dispensation de ladicte profession.
In textu ibi.
Aulcun qui en religion ait faict profession etc.
Licet e iure ſec᷒ ⁊ c momnaſteria ſuccedāt noin c.in pɿeſentia e ꝓba.in l.eo nobis.C.e ſacroſ.eccle.et ibi ſcrib.Pe.e Anchar. conſil.cccxxxj. incip.pɿenittenda.in.j.col. Lamen valet cōſuetudo non ſuccedant fnGar.in l.fi.in.iij.col.C.de pact.⁊ cōſil.xxxvij. incip.quidē collBut.⁊ Bal.l .l.eo nobis/pe.⁊ fi.col.Pau.de caſt.coſil.cccxxxi.incip.pɿimu ubiſt.in.iij.col.Et e iſta materia/vide per Jaſ. ild.l.fi.C.e pact.v.col.ꝓſi.ſecūdus caſus.Soɿi.cōſil.ccxlj.incitcirca pɿimam.Math.matheſil.ſingu.cxlv.inci. Not a mirabilictum Bartoli. Feli.in c.in pɿeſentia.xx.col.vſi.pɿio q̄ro. Palde caſt.in l.ſi quis id quod.ff.e iuriſ.oim iud.Pet.de anchar.cſil.cviij.incip.in paucis verbis/vide q̄ ampliſfime ſcripſi in gleconſuetu.cenomanie.ar.cclxvii.glo.ij.⁊.iij.⁊ ar.ſed.glo.j.Et ildē quid ſit religio appɿobata/qn quis icatur feciſſe pɿofeſſionem quid ſi moɿiat̄ vel egrediat ante pɿofeſſionē ⁊ qualiter p̲elationē habitz fit ꝓfeſſio ⁊ plura alia notatu igna.G.le rouille
⸿ Apres le texte met.
⸿ Se contendz meut sur ce / et il ne porte habit de religion eu temps que le plet est commence : on en doibt faire tout ainsi comme nous dismes de bastard. etc. Cest a entendre que s il meut aulcun proces a cause et par raison de ce qu on vueille dire aulcun estre de religion et inhabille succeder / pour celle cause le proces doibt estre enuoye a la court de l eglise : affin den determiner / ainsi comme du proces de bastardie.
In textu ibi.
De forfaicture etc.
Vide q̄ ixi ſupɿa cap̄.xxxiij.ibi e foɿfaicturesQuillermus le rouille alenconienſis.
⸿ Item le texte met eu derrain paraphe de ce chapitre.
⸿ Mesel ne peut estre hoir a aultre / pourtant qu il soit hors d entre les aultres : mais il peut bien tenir toute sa vie l’heritage qu il auoit auant qu il fust mesel. etc. Sur ce texte on peut faire vne telle question. Ung homme est communement et notoirement mesel / iasoit ce qu il ne soit pas mis par l eglise hors d auec les aultres / et veult on enseigner contre luy qu il est mesel : puis qu il se tient solitairement et apart : combien qu ’ il ne soit pas a la maladerie scauoir s il est tenu a attendre l enseignement.
⸿ L’en peut respondre qu il est tenu a attendre l enseignement / ainsi que l enseignement est acoustume a faire en tel cas. Car moult de grandz seigneurs sont meseaulx que on ne contrainct nas ne condenne a aller en la maladerie. Mais suffit qu ilz se uennent apart hors d auec les aultres : car aultrement le texte ne seroit pas acomply. Et toutesfoys plusieurs tiennent qu il n en attendroit point l enseignement du peuple : mais le fauldroit faire contraiudre par l eglise a aller a l espreuue : ainsi qu il est acoustume faire en tel cas. Et que du temps qu il est condenne mesel il est priue de succession : ainsi que le texte le met. et non pas au deuant.
⸿ Et fondent leur opinion pour ce qu il appartient a iustice / c est assauoir a l eglise. Et aussi on pourroit alleguer telle turpitude sur plusieurs personnes pour les diffamer a leur deshonneur : iasoit ce qu ’ il n en fust rien. Et peur ce dient que telles choses cheent mieulx en discretion de iustice que entre parties.
⸿ Item l’en pourroit faire vne question. Scauoir se vng mesel qui est en la maladerie / pourroit vendre son heritage. Appert que non car il n est sien que sa vie durant : comme il appert par le texte qui met. Mais il peut bien tenir toute sa vie l’heritage qu il tenoit au deuant qu il fust mesel.
⸿ Len peut respondre a la question / qu il ne le pouroit vendre. Et sont plusieurs de ceste opinion qui se fondent par le texte allegue.
⸿ Les au tres ont opinion qu il pourroit bien vendre son heritage. Et par especial s il en auoit aulcune necessite / a laquelle ses amys ne voulsissent pourueoir. Et fondent leur opinion par ce qu il s en ensuyuroit grand inconuenient / pour les necessitez qui pourroient aduenir aux malades. Et dient que le texte ne sentent point qu il ne puisse tout absolutement vendre son heritage s il luy plaist / ait necessite ou non : car la propriete en est sienne. Et le texte ne le priue point : Car il ne sensuyt pas se le texte met qui tiendra sa vie / qu il soit pourtant priue de la propriete. Toutesfoys la premiere opinion est plus consonant au texte : car ce mot [ toute sa viez n y seruiroir de rien : s il n estoit priue de la propriete. Et ainsi sensuyt que ce fust l intention de l acteur / qu ’ il fust priue de la propriete
In textu ibi.
Le mesel ne peut estre hoir etc,
ctz lepɿoſus nō poſſit ſuccedere iure cautu noreperio niſt icas qn recludu ſimul ⁊ a ſanisſegregātur nō multu iſtant a religioſis vt not.in c. ij. e eccle.ed ifi.⁊ ab cōſoɿtio alioɿum ſeparari ebēt/vt icit ibidē.⁊ inc.ſacris e ſepul.⁊ no.in titu.e coniug.lepɿoſ.per to.titu.⁊ ibPanoɿ.de quo.⁊ qualit cognoſcitur ⁊ curatur/vide leuiti.xiij.etxiiij.ca.Et ſeparari ebeat/vide nuero.v.cap.Suil.le rouille.