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⸿ De simple querelle personnel. Cha. lxxxv.1
O R dirons de simple querelle person nel que l’en ap pelle simple /2 pour ce que elle doibt estre terminee par simple loy / qui se nomme desrene.
⸿ Desrene est espurgement3 de ce dont aulcun est querelle qui est faicte par son serment / et par le serment de ceulx qui luy aident. Et pour ce que les vnes de ces querelles sont de faict / les aultres de dict :4 nos dirons premierement de celles de faict.
⸿ Simple querelle perso nel de faict est contendz qui est mene entre les pledeurs par devant la iustice du mesfaict qui fut faict a celuy qui se plainct en ceste maniere5 Je me plaing de I. qui ma feru de sa paulme en la ioc. Et le tesmoing doibt maintenant dire cest voir / ie le vy et ouy et suis prest d en faire l esgard de la court.6 tout tesmoing en court laye doibt porter tesmoignaige de ce que il a ouy et veu. Et si n est pas son tesmoing suffisant se il n offre a en faire l esgard de la court. Apres ce est tenu le querelle a respondre /7 et aura congie de soy conseiller s il le demande. Et quand il sera conseille / il peut nyer le faict dont il est accuse et soy offrir a det rener en ceste forme. ce mesfaict ne te feis oncques / et cil qui tesmoingne ce faict ne le veit ne ouyt / et suis prest de men desrener. Et lors doibt bailler son gaige de s en desrener /8 t la iustice le doibt recepuoir et prendre ple ges de faire la desrene au iour que on luy met tra. Et telle desrene peut auoir vng exoine et vnc defaulte tant seusement.
⸿ Au iour qui est mis doibuent les parties venir a court / et la loy doibt estre recordee par la iustice des parolles dont elle fut gagee. Lors doibt cil qui est querelle venir aux sainctz et estendre sa main dessus et iurer. Et la iustice ou aultre pour luy doibt declairer la loy en ceste forme. ce oye tu P. que ce mesfaict ne te feis onques / et ton tesmoig ne le veit ne ouyt ainsi m aist Dieu et ses sainctz. Et lors se doibt leuer du serment. et ceulx qui luy aideront a faire la loy doibuent venir iurer aux sainctz sans attraire ne appeller iusques a tant que la loy soit par faicte : et doibuent iurer en ceste forme. Du serment que Guillaume a iure / sauf serment a iure ainsi m aist Dieu et ses sainctz. Quand chascun de ceulx qui luy aident aura iure il sera deliure par celle desrene : et l autre qui se plainct l amendera. En tel plet doibt l’en scauoir que se le tesmoing ne dict qu il ait veu et ouy ce qu ’ il tesmoingneson tesmoing neyault rien : s il ne dict qu ’ il est pst den faire l esgard de la court.
⸿ L’en doibt scauoir que se cil qui a faict la desrene laisse les parolles qui luy furent declarees ou s il les change /9 sa desrene ne vault rien. Et s aulcun de ceulx qui luy aident y fault ou delaisse ou change les parolles qui furent declat rees / ou se il les conuient appeller a la desrene. ou contraindre ou attraire : la desrene ne vault rien. Et si doibt l’en scauoir que selon la diuersite des personnes conuient auoir plus ou moins de aides a soy desrener10 Entre ceulx qui sont pro chains voisins peut desrene estre faite soy tier ce main. Mais enuers son seigneur se conuient il desrener soy sexte mai en la court son seigneur : mais en plus haulte cort lhons se desrenera vers son seigneur soy tierce main. Et aussi le seigneur vers son homme : car il pledent paer a paer. Vers le sergent du roy se doibt l’en desrener soy quinte main.
⸿ Par ce que nous auons dict appert il que aueu gles et sourdz ne peuent porter tesmoignage.1112 Femmes ne doibuent pas estre receues a tel tesmoing porter /13 ne psonnes conioinctes / sicomme sont le pere et le filz et le frere qui sont prochains de lignage / ne cculx qui sont en non aage. Tous ceulx qui sont attaintz de pariure ou de foy ment ie : et ceulx qui ont este vain cus en champ / et les mes creantz : et ceulx qui sont mal renommez ne doit uent pas estre receuz a porter tesmoing ne aider a faire desrene. Et se ilz sont amenez le tesmoingnage ou la desrene est faulse / pourtant que la partie pour qui ilz viendront ne les oste
⸿ Et si doibt l’en scauoir que ces simples querelles ne requierent pas quinze iours de terme a respondre : mais a tel terme comme on leur mettra / il conuiendra respondre. Et si doibt l’en scauoir que puis que demande est ouuerte en court et response y est faicte et donnee / se aulcune des parties se default elle sera condemnee. L’en doibt scauoir que aulcun n est tenu a faire loy pour simple bateure quel ait faicte a son seruant ne a son filz ne a son nepueu ne a sa fille ne a sa femme ne a aulcun qui soit de sa mesgnie : car l’en doibt entendre qu ’ il le faict pour les chastier.141516
⸿ Se cil qui est querelle enchet de la loy que il a gaigee /17 il doibt amender le mesfaict a celuy a qui il le fist / et a la court. Dun coup de paulme cinq solz / d un coup de poing douze deniers / de abateure a terre que l’en appelle acabler dixhuict solz / de playe a sang trentesix polz. Ces amendes sont deues aux simples per sonnes de simple querelle personnel. Des per sonnes autentiques sicomme de ceulx qui tiennent franches sergenteries ou qui desseruent leurs fiefz par seruices darmes doibt l en aultre ment entendre. Car en telles querelles les amendes doibuent estre faictes par les armes et par les harnois dont ilz seruent. Se aulcun est attaint de telle querelle contre cheualier il luy doibt amender par plai nes armes : cest par le cheual / par le haulbert par escu / par espee / et p le heaulme. Et se cil a que le mesfaict fust faict n est pas cheualier et n a point de fief de hau bert mais il dessert son fief par plaines armes l amende luy doibt estre faicte par vng roucin. par vng gamboison / par vng chapel / et par vne lance. Et doibt l’en scauoir que tous ceulx qui desseruent leurs fiefz p seruice darmes / leut doibuent estre faictes amendes par telles at mes comme ilz doibuent porter a l arriereban au duc pour acquecter leurs fiefz.
⸿ De l amende au seigneur en la court du quel on plede de telles querelles /18 doibt l en scauoir que il en peut leuer dixhuict solz d amende. Le prince ( se la querelle est demenee en sa court ) en peut leuer tren te six solz d amende. L’en seult anciennement vser en Normendie que l amende de la court ne doibt pas estre greigneure que celle a cil a qui le mesfaict fut faict Es concordes et telles manieres de fins appartiennent a la iustice a ordonner des amendes selon laisement des personnes / et selon leurs dessertes.19
In textu ibi.
⸿ De simple querelle personnel
Vide in.§.oīm autem.⁊ ibiJo.fab.Angel.⁊ latiJaſ.inſti.e actio.⁊ in I.j.ff.e actio.⁊ oblig.
O R conuient parler de simple querelle personnel que l en appelle simple pource quelle doibt estre determinee par simple loy qui a nom desrene. etc. Par ce texte peut apparoir que cest que simple querelle personnel et comme elle est faicte par la loy de desrene qui appartient estre faicte par le defenseur en sa cause quand on luy faict aulcune action poursuyte ou demande. Et est proprement dicte desrene la preuue que le defenseur entreprend a fairc contre sa partie aduerse / pour monstrer qu il a cause raisonnable de soy defendre. Et iasoit ce que l acteut mette que la desrene doye estre faicte par le defenseur : ce n est pas pourtant que le defenseur soit tenu ne abstrainct de la faire se il ne luy plaist : car ce seroit contre coustume eu chapi tre de cil qui se plainct et en plusieurs aultres chapitres qui met que se l acteur n a tesmoings et preuue sa plaincte / il enchet de sa querelle mais entend le texte dire que le defenseur peut faire ladicte desrene : c est assauoir affermer aulcuns faictz peremptoires et destructifz de la demande / poursuyte / et action de l acteur : et que iceulx faictz prouuez par le defenseur : il est cler et euident que la poursuyte de l acteur n est pas veritable.
In textu ibi.
Desrene est expurgement etc /
Lex.eſt ad hoc in c.quotiēſ.⁊ in c.cu.§. ⁊ quaſip totu.de purg.cano.⁊ ibi quales eſſe e beāt cōpurgatoɿes ⁊ q̇ iurant ſolum e credulitate.hoc tn iure nō vtimur:ſed abiit in iſſuetudinem.Guillermus le rouille alenco.
⸿ Apres ensuit eu texte
⸿ Unes de ces querelles sont de faict / et les aultres de dict. Si ple querelle personnel de faict est contendz qui est meu etc. Par ce tex te appert que l acteur diuise simple querelle / lune est de faict / et l’autre de dict. Et dict que simple querelle personnel de faict / est contendz qui est meu entre les pledeurs deuant la iustice du mesfaict qui fui faict a celuy qui se plainct en ceste mantere. Je me plaing de R. et cet. Par lequel texte peut apparoir et que sur iceluy sont fondees toutes manieres de actionsqui peuent estre faictes a raison de bateures et violences de corps qui peuent estre faictes a la personne d aulcun au regard seulement de simples malfacons et non pas criminelles en quoy il y auroit ou pourroit auoir peril de mort ou mehaing / et pource sont appellees simples en tant que elles se doibuent determiner par simple loy / qui a nom desrene.
⸿ Sur lequel texte qui met que le plainctif doibt auoir tesm oing qui d oibt dire maintenant. Le le vy et ouy etc. L’en peut faire vne telle question / scauoir s il est requis necessairement auoir tesmoing a celuy qui se plainct quand sl faict sa plaincte et il n en auoit aulcun / se ladicte plaincte luy seroit de nulle valeur.
⸿ a ce doubte l’en peut respondre qu il n est pas requis de necessite que le plainctif ait son tesmoing auec luy en faisant sa plaincte : et quand il y en auroit vng / il ne luy seruiroit aucunement : sinon pour monstrer apparence a iustice qu il a cause de soy plaindre / affin que iustice soit plus incline a faire apprebender le malfaicteur / et celuy sur qui la plaincte est faicte. Et peut l’en dire que ledict texte s entend et doibt entendre quand le plainctif conduict sa plaincte en court deuant sa partie en disant qu il veult verisier et prouuer sa plaincte vers sa partie / et que sur icelle ilz soient appoinctez en preuue que le plainctif debuoit auoir et faire venir ses tesmoings deuant iustice pour deposer les faictz de la plaicte. Et ce peut appoir par le paraphe qui est mis en coustume au chapitre de tesmoings et ai eurs / que toute chose que est proposee en court sans tesmoing est rept tee pour vaine, qui est a entendre que se l acteur ne veult fouruir et offrir faire la probation de sa plaincte elle est dicte et reputee nulle.
⸿ Item et qu il soit ainsi que le tesmoing ne soit pas necessairement requis il est tout apparent : car le tesmoingnage d un homme seul ne est vaillable en aulcune matiere pour la decision d icelle : mais y en conuient deux du moins Et n est pas semblable ceste matiere comme seroit en matiere de loy apparente ainsi qu il est traicte eu chapitre d icelle en apres : en laquelle le texte met qu il conuient necessairement auoir tesmoing pour founir ladicte loy / ou aultrement elle ne pourroit estre prise. Et aussi telz tesmoings dont le texte parle en ce present chapitre et eu chapitre de exoine ne sont plus en vsage pour euiter les grans langueurs qui pourroient aduenir par raison de iceulx / ou le retardement des matieres. Mesmement que en matiere de haro ou aultres matieres hereditales qui se determinent par enqueste / il ly conuient point de tesmoings pour les conduire. Apres ensuit eu texte.
In textu ibi.
Du mesfaict qui est faict a celuy etc.
Vide ſex.in.§.liuria.inſtit.e iniur. ⁊ in I.j.§.iniuriā.⁊ in l.lex coɿnelia.inpn.⁊.§.j.ff.eo.titu-
In textu ibi.
Ie le vy ct ouy / et suis prest etc.
Vide ſupɿa cap.lxii.e teſmoings.et q̄ ſatis ibidem ſcripſi in.ij.additione. Suil.le rouille.
⸿ Apres ce l’autre est tenu a respondre et aura congie de soy conseiller se il le demande. Et quand il sera conseille il peut nyer le faict dont il est accuse et soy offrir a desrener en ceste forme. ce mesfaict ne te feys oncque. et ci qui tesmoigne ce faict ne le veit ne ouyt / et suis prest de men desrener. etc. Par ce texte peut apparoir que quand celuy de qui l’en se plainct sera venu a court. et que sur luy la partie conduyra sa plaincte / il se doibt deliberer et conseiller sur icelle : scauoir se il confessera la plaincte ou se il la nyera : car s il la confesse la cause est finee. Et se il la nye / il conuient qu il y precede et offre a s en desrener ainsi qu il est mis eu texte.
⸿ Sur ce que dict est l’en peut faire deux questions. La premiere / scauoir se le defenseur doibt auoir temps de iour a aultre de soy conseiller.
⸿ L’en peut respondre que il n auroit point de femps : car par coustume il nya que vne dilation accordee pour delayer la matiere de iour a aultre quand la partie est presente / cest delay de son conseil que chascun peut auoir en vne cause : sinon es cas qui en sont exceptez. par le texte. Et s il conuenoit delayer a autre iournee / il s ensuyuroit que l adiournement qui seroit faict au defenseur po ͬ respondre a la plaincte ne seruiroit de riens puisquel n y respondroit point : mais s il vouloit delayer la matiere en disant qu ’ il ne seroit pas adiourne et ne seroit tel nu respondre : il pourroit delayer la matiere pour celle cause / et non pas pour soy conseiller
⸿ La seconde question est telle : sauoir se pour telles simples malefacons il conuient gaiger et faire bataille comme en aultres grandes matieres / soient hereditales ou criminelles. Len peut arguer que ouy par le texte qui met que le defenseur peut bail ler son gaige que iustice doibt recepuoir etc.
⸿ a ceste question l’en l’en peut respondre que en telles matieres il ne conuient point gaiger ne faire bataille. mais est ce mot contenu eu texte que le defenseur doit bailler son gaige / enten du par vne forme de neance qu ’ il faict la plain te qui est faicte sur luy. Et ce peut apparoir p ce que le texte met apres que au iour assigne les parties doibuent venir a court pour faire la desrene : cest a dire que l un ne ou l’autre partie aura a faire et en laquel e les parties seront demeurees : car se le defenseur veult / il peut bien affermer faict de aliby du aultres destructifz de la plaincte de l acteur / et sur iceulx demeurer en preuue. et se il le faict / l acteur demourra en amende de sa plaincte / ainsi que le texte le declaire et qu il est declaire en plusieurs lieux en coustume.
In textu ibi.
Et lors doibt bailler son gaige.
Not a c iſta purgatio eſt abɿogata:vt no.in c.j. e purga.vulga. Guil.le rouille alenco.
⸿ Apres ensuit eu texte.
⸿ Et si doibt l’en scauoir que se cil qui faict la desrene change ou mue les parolles qui sont declairees etc. Par ce texte appert que cil qui est chargie de faire la preuue ou desrene est tenu de la faire : et que luy et ses tesmoings deposent et tesmoingnent les faictz en quoy ilz sont demourez en preuue deuant iustice : car se les faictz n estoient raportez par les tesmoings / la loy qu il auroit entreprinse a faire ne seroit pas acomplye : parquoy il dechairroit d icelle.
⸿ Apres le texte met.
⸿ Et si doibt l en scauoir que selon la diuersite des psonnes conuient auoir plus ou moins de aides a faire la desrene. Entre ceulx qui sont pers ou voisins peut estre faicte desrene soy tierce main etc. Par ce texte appert la maniere et par quel nombre de tesmoings la desrene doibt estre faicte. c est assauoir entre per sonnes pers soy tierce main / enuers son seigneur en sa court soy sexte main. et hors sa court soy tierce main / pour ce qu ilz pledent hors sa court comme pers : car en icelle le seigneur n a aulcune auctorite sur son homme. Et enuers le sergent du roy soy quinte main. Toutes fois n est pas de present en vsaige qu il conuient plus de tesmoings en la court du seigneur a faire la desrene que de hors : pource que ce se roit grand inconuenient quand vng homme vouldroit prouuer contre son seigneur en sa court qu ’ il luy auroit faict le paye ment des arreraiges d aulcune rente / reliefz. treiziesmes / et telles choses que l homme fust subiect d en faire la probation p six tesmoings Et n est pas semblable comme de vng sergent quand l’en veult gaiger la loy contre le sergent en disant que le record d un adiournement ou aultre exploit qu ’ il a fait n est pas vaillable, pour ce que ledict sergent est iure par iustice a faire les exploitz bons et veritables : et est a croire que ce qu il a recorde soit veritable / parquoy il conuient plus grande solennite et preuue plus d estroicte que en vng aultre cas.
⸿ Apres ensuit eu texte
Par ce que nous auons dict appert que aueugles et sourdz ne peuent porter tesmoingnage etc. Par ce texte peut apparoir lesquelles personnes ne sont pas receues a estre tesmoings en quelque cause que ce soit. c est assauoir sourdz et aueugles po ͬ ce qu ilz ne pourroient auoir congnoissance de ce qu il conuient deposer : cest d’auoir veu e ouy en tant que ilz ont perdu les sens naturelz. Le pere et le filz ne peuent estre tesmoings en la cause l’un de l’autre / ne le prochain parent : cest a dire et entendr celuy qui seroit heritier sans moyen de cil qui le produiroit en tesmoing en sa cause. Car en deposant ilz pourroient auoir pte ou profit en la cause. Et tous ceulx qui y attendent profit ou dommage / comme sont les parsonniers de la querelle / les pleges et generalement tous ceulx qui y attendent ou peuent auoir interest / aisi qu il est plusaplain declare eu chapitre cy dessus.
In textu ibi.
Femmes ne doibuent pas
In hoc ſequit ius canonicū p̲ q̇ femine in elictis vel quaſi non ſunt teſtes ydonei tex.iunctaglo.in c.foɿus.ad fi.e ꝓbo.ſignif.in c.mulierem.xxxiij.q.v.cumcōcoɿd.ɿ variū ⁊ mutabile ſemu femina:vt in .ca.foɿus. Et inulieres ſut impfectioɿis nature ⁊ imbecillioɿis:vt icit Jo.deneuiſa.in filua nuptiali.fo.xxij.poſt Gozi.in l.ſi mulier.ff.e rebub.allegat p me ſcripta i li.e iuſti.⁊ iiuſti.lib.ij.c.xj.Et e Phlip.coɿne.oſil.clxviij.incip.in pſenti.iij.col.in.ij.volu.p cū fragile nit iudiciū multeA/ideo canones nō ofidut e earu teſtimonio.no.in c.qmi.⁊ ibi ample p Fely.de teſtib. ſed e iure ciuili ſecus.l.ex eo.ff.e teſtib.l.q teſtamēto.§.mulier.ff.de teſta.glo.in .cafoɿus.Et licet aliqn e iure ciuiſi admittātur. tn ici nō pōt easeſſe ol exceptione maioɿes:vt notabiliter icit Barpto.cepol.cōſil.xxxij.incip.quidā ruſtici.in.iij.col. eis obijcitur variatio etmutabilitas:vt in .c.foɿus/ſed teſtes omni exceptione maioɿesſut quib᷒ nulla exceptio poteſt oppont:vt icit idē Cepol.p glo.no.in ca.j.in verbo.matores.de ſan. ⁊ affi.⁊ glo.ing.item verboꝜ.inſtitu..inutil.ſtipul.ideo vbi redruntur teſtes ol exceptiōemaioɿes:vt in pſenti caſuno.c.cum ꝓ.e purga.cano.merito icit tex. nonadmittuntur e alijs exceptionibus teſtiu ⁊ qualeseſſe e beāt.vide J.ca.lxij.e teſmoings/et que ibidēſcripl. Guiller.le rouille.
⸿ Apres ensuit eu texte.
⸿ Len doibt scauoir que aulcun ne doibt estre contrainct de faire loy pour simple bateure qu ’ il ait faicte a son seruiteu a son filz ne a aulcun qui soit de sa mesgnie etc. Par lequel texte appert que pour simple bateure faicte a aulcun son subiect ou demourant auec luy / l’en ne doibt estre traicte a siple loy et n en doibt estre celuy qui a faict ladicte bateure tenu en aulcun proces : car il est licite a vn chascun de batre son seuiteur son filz ou son subiect pour le chastier en luy monstrant ce qui doibt faire honnestement : mais se il faisoi grand mehaing ou bateure il en pourroit estre poursuy pour en faire la reparation comme de vne estrange personne.
In textu ibi.
Len doibt scauoir que aulcun etc.
Concoɿd.tex.in l.vnic.C.e emend. ſeruo. etin l.vnic.e emend. ꝓpld.l.ſed ſi quocun.§.fi.cuml.ſeq.ff.ad l.aquil.Et ibidem poſſunt moderate coɿrigere non autem imple ac crudeliter:vt nota.in l.inauditum.et ibi octo.ff.de ſicca.Guillermus le rouille alenconienſis.
In textu ibi.
Ne a sa femme etc.
Vir poteſt vxoɿem tenere in vinculis et eam caeſtigare in ca.quemadmodum/e iureiu.in fin.inver bo ſicut alterius.vij.q.i.Joā.de ana.in c.fi.e rapt.verſi.Etcy maritus/quod intelligit. Luc.de penna.in.l.quicun e re milit.lib.xij.C.in.ij.col.etiā vſc ad necem excluſiue. Vide que lateſcripſi in glo.conſuet. Ceno.art.cccccv.Quod aut antiquit᷒ Romani habebant vxoɿes in poteſtate / patet ex Liuij teſtimonio.quem refert om.Budeus in.l.inauditum.ff.de ſicca. et ex blondi etiam teſtimonio referentis in.viij.lib. e Noma triumphātedi cum Nome eſſet multerib᷒ vini vius interdictus Egnatiusnetentinus vxoɿē ſuam fuſte occidit cōperit eam vinu e oliobibiſſe/fuitcz a Nomulo abſolutus. Jacirco cato cenſoɿ cōſtituitve pɿopinqui femine oſculum arent/quo ſcirent an vinu olerethuic initium habuit conſuetudo oſculandi mulieres.de poteſtate antiquoɿū galloɿum in vxoɿes refert Ceſar in vi.lib.mentar.gallico.Airicinquit)in vxoɿes ſicuti in liberos vite neciſ poteſtatē habent/refert o.Budeus in..l.inauditum. Guil.le rouil.
⸿ Apres le texte met.
⸿ Se cil qui est querelle eschet de la loy qu il a gaigee / il doibt amender le mesfaict qu ’ il fist de vng coup de paulme cinq solz. etc.
⸿ Par ce texte appt les taux des droictz : lterest des malfacons qui sont faictes. Etia soit ce que iceulx taux soient ainsi declaireneantmoins l’en ne si doibt pas du tout arrester : mais conuient faire icelles taxations en aiant regard a la quantite et qualite du mesaict et de la maniere comme il a este faict et a la personne a qu il il est t a celuy qui le faict / et a l estat de leurs person nes : et demeurent telles taxations a la discre tion de iustice.
⸿ Apres le texte met.
⸿ De l amende au seigneur en la court du que l en plede de telles choses doibt l en scauoir qu ’ il en peut auoir dixhuict solz de l amende. Ler seult vser en Normendie que l amende de la court ne doit pas estre greigneure que celle a celuy a qui le mesfaict fut faict. et cet. Par lequel texte appert que anciennement les amendes des proces de tel les bateries estoient taxees a dixhuictz solz / et estoit le taux ordiaire / maigneantmoins telles taxations tant d amendes que de droictz et interestz des parties sont et demeurent en la discretion de iustice ainsi qu il est contenu en la fin de ce present chapitre.
⸿ Item sur le paraphe contenu en ce chapitre qui met que entre ceulx qui sont pers doibt la desrene estre faicte soy tierce main.
⸿ L’en peut faire vne telle question se aulcunes personnes pledent en action simple soit de meuble ou d autre chese : et sur icelles ilz de meurent en conclusion de iugement ou de pree ue selon le cas : de laquel le l acteur vient a enten te par iugement scauoir se il est tenu et subiect de faire affirmation deuant iustice que la debte ou aultre chose dont il faict la poursuyte luy est deue loyalement / et que a bonne cause il a faict son action.
⸿ L’en peut arguer que non : cat par coustume quand vne loy a prins fin et conclusion / aultre loy ne peut estre recommencee. Or est ainsi que ladicte premiere loy a prins fin parquoy sensuit que aultre loy par le serment dudit acteur qui a son attainte ne peut estre recommencee.
⸿ a ce doubte l en peut respondre que selon droit l acteur est tenu de faire ladicte affirmation pour cognoistre la verite de la matiere / a quo toutes loix et droictz tendent. Et pource est vse en court ecclesiastique que au commencement du proces les parties iurent de calumnia : cest a dire. que a bonne cause l acteur faict sa demande / et le defenseur se defend.
⸿ Et a l argument au contraire / l’en peut respondre que ce n est point nouuelle loy que le serment que faict l acteur : mais est en reforceant et confortant son attainte / et monstrer que a bonne cause il a faict sa demande.
In textu ibi.
Selon laiseement des personnes et leens desertes.
Qualiter taxari ebeat iniuria not.Panoɿ.in.ca. olim e iureiu.melius per glo.in.c.ſi canonici eoffi.oɿdina.lib.vj.per Boerium in conſil.i.poſt cōſuetu.Biturig.generaliter eſt icendum c remittitur arbitrio iudicis / attent aqualitate et facultate perſonarum ⁊ iniurie.l.aut facta.ff.e pe.Guillermus le rouille alenconienſis