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Avantage.
En général on nomme avantage tout ce qui est donné à quelqu’un, au-delà de ce que la loi, ou la coutume, lui attribue.
Le mari ne pouvait rien donner, de ses immeubles, à sa femme ( Art. 73 du réglement, 410 et 422 de la coutume. cette art. 422 était dur pour la femme, néammoins il recevait son exécution ).
Il y avait cependant quelques cas où le mari pouvait faire un avantage à sa femme ; il pouvait libérer ses héritages des charges, ou dettes réelles, dont ils étaient grevées. Dans ce cas, le mari n’était point censé donner à sa femme, et ni lui, ni ses héritiers, ne pouvaient en demander récompense pourvu qu’il n’eût point aliéné, ni hypothéqué son propre on pensait que ce que le mari avait employé, pour libérer le bien de sa femme, provenait des économies des deux époux ( De l’état des personnes, 1, 199 ).
Le mari pouvait réparer les bâtiments de sa femme ou bâtir sur son bien. ces dépenses n’étaient pas considérées comme un avantage indirect. La femme reprenait son bien dans l’état où elle le trouvait ( id. ).
Il pouvait vendre les conquêts en campagne, pour remplacer en bourgeoisie ; afin que sa femme en eût la moitié en propriété ( id. ).
Mais il ne pouvait faire aucune acquisition, au nom de sa femme ( Caen, rec. 1825, 1, 184 ).