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Ladite Coustume aux chapitres de teneure par hommage de pleges : et De detteurs.
H ommage est adiointe pleuine. Car l’homme doit pleuir son seigneur en toutes Cours, s’il est suy de meffait qui appartienne à sa personne : et qu’il sera adroit aux termes qui luy seront mis. Et si est tenu à pleger son corps, s’il est tenu en prison, et à le pleger de suyr ses clameurs, et de ses amendes, et de ses namps deliurer, et de dettes, et d’emprunts, tant comme la rente qu’il luy doit d’vn an, se peut estendre. Mais aucun n’est tenu à le pleger de plus que les rentes et redeuances qu’il luy doit en vn an, valer. Et ce doit on entendre se les hommes sont presens là où le seigneur a mestier de pleges donner. Mais les resseans1 sont tenus d’aller pleger leur seigneur en la T viconté, ou en l’assise, mais que ce soit à ses despens, et il est tenu à les garder qu’ils n’y ayent dommage. Et s’il les laisse encourir en dommage de la pleuine, ils ne seront pas puis tenus de le pleuir, deuant qu’il leur aura satisfait de l’autre pleuine, et des dommages qu’ils y auront cus.