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Charles vij.

P Ource qu’auës esté informez que les Aduocats en leurs plaideries dict plusieurs iniures et opprobres de leurs parties aduerses, qui ne seruët de rien à leurs causes : laquelle chose est contre raison, et toute bonne obseruance, et au grand esclandre de Iustice : prohibons et defendons ausdits Aduocats de nostre Cour de Parlement, et de toutes autres de nostre pays de Normandiessur peine d’amende arbitraire, laquelle voulons par les Iuges estre declaree incontinent contre ceux qui feront le contaaire, que d’orenauant ils ne procedent par quelconques paroles iniurieuses ou contumelieusge contre leurs parties, en quelque forme ou manière que ce soitene dire, alléguer ou proposer aucune chose qui chée en opprobre d’autruy, qui ne serue ou soit necessaire aux fins de la cause qu’ils pretendent et plaident.1


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Cest ce qui est dit en la loy, quisquis. C. de postul. Ante omnia Aduocati ita praebeant patrocinia iurgantibus, out non vltra quam litium exposcit vtilitas, in licentiam conuitiandi, et maledi. cendi teméritatem prorumpant. Agant quod causa desiderat, temperent se ab iniuria. Nam si quis adeoprocax fuerit, vt non ratione sed, probris putet esse certandum, opinionis sux immunitionem patietur. Nec enim conniuentia commodanda est, ut quisquam negotio derelicto in aduersarij sui contumeliam aut palam pergat aut subdole.1


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ADDITIO.

Sotra. Iniuriam inferre malorum omnium maximum est. Po. Quonam pacto id maximume nonne peius est iniuriam part S0. Minimè. P0 ipse igitur mailes ne iniuriam pati, quam inferre : So. Equidem neutrum vellem. At si necesse foren acciptre iniuriam, quam facere malim.