La Coustume.

Aucun est hors de sens, et il occit ou mehaigne vn homme parsa forcenerie, il doit estre mis en prison, et estre soustenu du sient ou Il’en luy doit pourueoir des communes aumosnes, s’il n’a de quoy estre soustenu. S’aucun est en telle manière forcené que l’en doyue douter de sa forcenerie, qu’il ne trouble le pays ou par feu, ou par aucune chose qui soit contraire au commun salur, il doit estre lié et gardé par ceux qui ont ses choses, qu’il ne mefface à nully. Et s’il n’a rien, tout le voisiné doit mettre conseil et aide du sien à refrener sa forcenerie.

C’est ce qui est dit en la loy diuus. ff. de offi. presi. quod custos furiosis non ad hocsolûm adhibetur, ne quid perniciosius ipsi in se moliantur : sed ne aliis quoque exitio sint. Quod si omaittatur non imotrito culpa eorum ascribendum est, qui negligentiores in officio suo fuerint. Il est dit aussi quod furiosus satis ipso farore puxitur. Et est l’opinion de Guiller. Benedic. que des delicts mesmes qu’il auroit commis deuant sa fureur, il ne peut estre puny que par ses biens, et non pas en sa personnepource qu’on ne doit doner affliction à l’affligé. Et dit l’auoir ainsi pratiqué en conseillant, et une fois en iugeant comme Iuge d’appeaux à Cahors, suisant en ce l’opinion deBald . combien qu’il recite autres differentes opinions.1