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Au chapitre De seigneurs et de leurs hommaves.

L’En doit sçauoir qu’aucun ne peut appeler de felonie son seigneur à qui vil a fait hommage, ne le seigneur son homme, pour la foy que l’un doit porter à l’autre. Mais se le seigneur veut ainsi suyr son homme, il conuient qu’il luy rende son hommage, ains qu’il luy offre son gage de l’appeler, et l homme aussi. Et se le seigneur enchet, l’homme ne tiendra iamais de luy la terre ne le fief qu’il en tenoit : mais la tiendra nuement du seigneur qui est par dessus : et en fera audit chef seigneur, ce que son seigneur luy en faisoit1. Et si l’homme est vaincu, la terre remaindra quitte au seigneur.


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Que son seignieur luy en faisoit.

C’est à dire l’hommage et les droicts seigneuriaux que le seigneur de l’homme en faisoit au chef seigneur : mais il demourra quitte des rentes et redeuances qu’il en faisoit à son seigneur.1


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ADDITIO.

Voyez cy dessus au 5. liure Tit.De teneu, par hommag . s. 2. où il est traité de la feauté requise reciproquement entre vassal et le seigneur : et que le seigneur peut estre dit commettre felonnie contre son vassal : et de la peine en ce cas ensuiuie par les arrests.