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Ledit Henry.
E T pourautant qu’en faisant prinse en mer par nos nauires, ou autres de enos suiets, plusieurs se presentent souuent pour y auoir part, sous ombre qu’ils veulent alléguer auoir veu prendre ladite prinse, et ouy l’artillerie durant le combat : encores qu’ils n’ayent este l’occasion que l’ennen y se soit rendu pour crainte d’iceux : et afin d’euiter et obuier aux differens qui se pourroyent mouuoir sur telles injustes demandes, il ne sera loysible à aucun nauire, à qui qu’il soit appartenant, de demander aucune part et portion aux prinses qui se feront, si ce n est qu’ils ayent combatu, ou fait iel effort que pour son deuoir l’ennemy ait amené ses voiles, ou bien qu’il en ait esté en quelque partie cause : dont les prisonniers seront creus par sermentsi ce n’est qu’il y eust promesse entre les vns et les autres de departir les prin ses faites en presence ou absence.
Auons expressément ordonné et defendu, ordonnons et defendons que nul tauernier ny hoste ne pourra pour de spense de bouche, ou prest d’ar gent prendre en gage, ou par vente aucunes armes, ou hardes de soldats, et mariniers : si ce n’est par le congé du Capitaine, ou du maistre qui en aura respondu : sur peine de perdre ce qui aura esté par lesdits tauerniers et hostes baillé et presté ainsi que dessus et de rendre lesdites armes et hardes.